Jamel Debbouze escroqué par une femme… une sordide affaire
Qui ne connaît pas Jamel Debbouze ? Cet incontournable humoriste français qui est à l’origine du Marrakech du rire !
Depuis 20 ans de carrière, ce dernier a cumulé une fortune colossale… Mais vous serez toutefois étonnés d’apprendre que l’une de ses assistantes lui avait détourné une importante somme… Et que jusqu’à présent, ce montant ne lui a jamais été remboursé !
Jamel Debbouze : une mésaventure qui coûte cher
Cette mésaventure, Jamel Debbouze ne risque pas de l’oublier. Tout a débuté en 1999. Nadia, 26 ans, se présente à lui en tant qu’assistante financière. L’humoriste l’engage alors au sein de sa société Kissman Productions. Une erreur monumentale qu’il avoue encore regretter à l’heure actuelle…
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La jeune femme est alors chargée d’ouvrir un compte bancaire au CIC. Puis d’y déposer la somme de 134 071 euros. Nadia s’acquitte alors de cette mission, mais en profite également pour s’octroyer une fausse procuration sur le compte en question.
Au fil des mois, Nadia réalisera pas moins de 15 virements au profit de sa famille… Mais ce n’est pas tout ! La jeune femme retirera également d’importantes sommes d’argent. En seulement six mois, elle réussira ainsi à détourner 466 672 euros.
En 2000, Jamel Debouzze est averti par sa banque de retraits suspects… Et ce n’est pas peu dire, alors qu’il vient de toucher 380 000 pour une publicité, il ne lui reste plus que 3 810 euros sur le compte…
L’humoriste porte alors plainte au pénal.
Après avoir essayé, en vain, de la joindre, Jamel Debbouze porte plainte au pénal. Nadia, appelée à la barre, reconnaît les fausses signatures, mais elle assure également avoir tout fait à la demande de l’humoriste. Selon elle, l’argent détourné serait ainsi sa rémunération. La cour d’appel estime de son côté qu’à aucun moment, Nadia peut justifier que les chèques ou virements litigieux aient été faits avec l’accord de Jamel Debbouze.
En 2007, Nadia est donc condamnée à 18 mois de prison avec sursis. Elle doit également rembourser les sommes détournées, ainsi que verser la somme de 3 000 euros à l’artiste pour le préjudice moral. Jugement dont l’assistante décidera de faire appel… Pour qu’en 2010, elle soit finalement condamnée à deux ans de prison avec sursis.
Les juges ont, en effet, estimé qu’il y avait un caractère élaboré et parfaitement organisé des détournements.
