Claude Guéant hospitalisé d’urgence, la veille de son procès pour escroquerie

Publié par Gabrielle Nourry le 14 Fév 2022 à 12:27

L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, âgé de 77 ans, devait être jugé à partir de ce mardi 15 février pour « escroquerie « . Son procès pourrait être repoussé. En effet, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy a été hospitalisé d’urgence ce lundi 14 février.

Claude Guéant hospitalisé en urgence

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Ce lundi 14 janvier, l’avocat de Claude Guéant, Maître Philippe Bouchez El Ghozi était invité sur BFMTV. Il a indiqué que son client avait été « hospitalisé en urgence pour une opération chirurgicale » .

Selon son avocat, « de nouvelles pathologies sont apparues et d’autres se sont aggravées à cause de sa détention » . Claude Guéant a été incarcéré du 13 décembre au 9 février à la prison de la Santé à Paris. L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy bénéficie depuis d’une liberté conditionnelle.

L’ancien ministre de l’Intérieur âgé de 77 ans « devra être au repos chez lui pendant une dizaine de jours, et espère pouvoir retrouver ses pleines capacités dans environ un mois » . Claude Guéant devait être jugé à partir de ce mardi à Nanterre pour « escroquerie ».

L’ancien ministre devait être jugé pour escroquerie

Claude Guéant devait être jugé ce mardi 15 janvier à Nanterre pour « escroquerie » dans l’affaire du remboursement des frais de sa campagne législative en 2012. Le renvoi de son procès, initialement prévu sur deux jours, devrait être demandé.

L’ancien ministre encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Parmi les prévenus, se trouve également Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt. Les deux hommes sont accusés d’avoir voulu faire financer par la ville de Boulogne-Billancourt des dépenses en faveur de la candidature de Claude Guéant.

L’ex-ministre de l’Intérieur doit également être rejugé dans le dossier des sondages de l’Élysée. Il est également toujours mis en examen dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.