Paracétamol, autisme, hépatite… Donald Trump enchaine les fake news médicales en un discours
Donald Trump est-il l’archétype même de la théorie du complot ? Dans de nombreux discours, le président des Etats-Unis inquiète par ses revendications, et multiplie les fake news. Après avoir minimisé les violences conjugales, il s’attaque au domaine de la santé, lors d’une conférence de presse tenue le 22 septembre 2025… Entre rumeurs et fausses informations, à quoi joue le président Américain ?
Donald Trump s’improvise pharmacien lors d’un discours !
L’actualité géopolitique est dense en ce moment. Et Donald Trump n’est pas le dernier à faire parler de lui. Malgré le voyage très remarqué d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis, le président Américain se fait une nouvelle fois remarquer. Et cette fois, il nous parle de santé. Oui oui, Donald Trump semble être devenu un expert en la matière.
Lors d’un discours, l’homme politique s’est improvisé pharmacien ou expert médical. À travers plusieurs conseils aux Américains, il multiplie les fake news et les annonces sans l’ombre d’une preuve scientifique. Donald Trump n’a d’ailleurs pas hésité à déconseiller le paracétamol aux femmes enceintes. Pourquoi ? Car selon lui, le médicament augmenterait considérablement le risque d’autisme chez l’enfant.
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« Selon une rumeur – et j’ignore si c’est le cas – ils n’ont pas de paracétamol à Cuba car ils n’ont pas de quoi s’en offrir. Eh bien, ils n’ont quasiment pas d’autisme » indique Donald Trumpe. Mais ce n’est pas tout. Pour le président des Etats-Unis, il ne faut pas se faire vacciner, et ne surtout pas faire vacciner son enfant.
Des propos « dangereux » selon la communauté scientifique
Lors de sa campagne présidentielle, l’homme n’a d’ailleurs pas hésité à évoquer « une épidémie d’autisme » . Et évidemment, il est soutenu dans ses propos par son ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr. Mais pour la communauté scientifique, les propos de Donald Trump sont « dangereux » et vecteurs de « fausses informations ».
« J’ai peur que les femmes enceintes se sentent coupables d’avoir pris du paracétamol. Elles vont avoir l’impression d’avoir laissé tomber leur bébé » s’inquiète auprès de l’AFP Arthur Caplan, professeur au NYU Langone Medical Center. Bref, Donald Trump n’est pas médecin, et il semble l’oublier. Mais avec ce discours, le président des Etats-Unis remet au goût du jour ses ambitions sur la thématique de santé publique.
Il déconseille notamment aux familles de ne pas faire vacciner leur bébé contre l’hépatite B dès la naissance, estimant qu’elle « se transmet par voie sexuelle » . Pour Donald Trump, il faut en effet attendre que l’enfant ait « 12 ans et soit bien développé ». Cependant, l’homme politique oublie que le virus peut se transmettre par la mère pendant la grossesse ou l’accouchement.
