Emmanuel Macron menacé de mort : « il a intérêt à préparer son cercueil »
Récemment, Emmanuel Macron a annoncé qu’il était disposé à reconnaître l’État de Palestine, une annonce qui n’a visiblement pas plu au rabbin David Daniel Cohen qui lui a suggéré de « préparer son cercueil ». Voici ce que nous savons pour le moment.
Le conflit israélo-palestinien, une guerre qui dure depuis des décennies
Le conflit israélo-palestinien trouve ses racines dans la fin du XIXe siècle, avec la montée des nationalismes arabe et juif. Après la Première Guerre mondiale et la création du mandat britannique sur la Palestine, les tensions se sont accrues autour de la revendication de la même terre.
En 1947, l’ONU propose un plan de partage prévoyant deux États, l’un juif, l’autre arabe. Les dirigeants arabes refusent, et la première guerre israélo-arabe éclate en 1948, après la proclamation de l’État d’Israël.
Depuis, plusieurs conflits majeurs ont jalonné l’histoire : en 1956, 1967, 1973, 1982, 2006… et une succession d’intifadas, accords de paix avortés et cycles de violences. Politique et culturel, ce conflit dure depuis de très nombreuses années et continue encore aujourd’hui.
Le 7 octobre 2023, le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, lance une attaque d’ampleur inédite contre Israël. Environ 1195 personnes auraient été tuées, majoritairement des civils, et 251 otages sont capturés.
L’attaque prend de court le gouvernement israélien. La riposte est immédiate avec des bombardements massifs, un siège total de Gaza, des coupures de l’eau, de l’électricité et des approvisionnements. En août 2025, le bilan côté palestinien dépasserait les 61 000 morts, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Un conflit devenu mondial ?
Dans tous les pays du monde, le sujet est repris. Des pays, comme la France, se demandent comment réagir. Beaucoup de pays, comme la France, ont choisi de condamner les attaquants, peu importe qui est à l’origine des frappes, mais surtout le groupe du Hamas.
Créé en 1987 pendant la première Intifada, le Hamas se présente comme un mouvement de résistance islamiste. Considéré comme organisation terroriste par l’Union européenne, les États-Unis et Israël, il bénéficie du soutien politique, financier et militaire de l’Iran.
Ses attaques visent à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien islamique. Mais ses méthodes, incluant attentats suicides, tirs de roquettes et prise d’otages, ont provoqué l’isolement diplomatique de Gaza.
Le conflit ne se limite plus à Gaza. En juin 2025, Israël a mené l’opération Rising Lion contre des sites nucléaires et militaires iraniens. En représailles, l’Iran a tiré des missiles et envoyé des drones sur plusieurs villes israéliennes, y compris Tel-Aviv et Haïfa.
Ce face-à-face Israël-Iran s’inscrit dans un affrontement plus large : Téhéran soutient le Hamas et le Hezbollah, deux ennemis jurés de l’État hébreu. Ce climat rapproche le Moyen-Orient d’une guerre régionale ouverte.
Quelle est la position d’Emmanuel Macron ?
Maintenant, quelle est la position de la France dans ces conflits ? La diplomatie française reste officiellement attachée à la solution à deux États, dans le respect du droit international.
À lire aussi
Emmanuel Macron a condamné les attaques du Hamas, reconnu le droit d’Israël à se défendre, tout en dénonçant les destructions massives à Gaza et en appelant à un cessez-le-feu.
Paris travaille aussi à une initiative européenne pour éviter l’escalade entre Israël et l’Iran. Cependant, la reconnaissance officielle d’un État palestinien par la France reste conditionnée à certaines garanties : démilitarisation et exclusion du Hamas de la gouvernance.
« La France procédera à la pleine reconnaissance de la Palestine comme État« , a déclaré Emmanuel Macron qui s’est alors engagé à reconnaître l’État de Palestine devant l’ONU en septembre 2025, dans une lettre publiée sur X (anciennement Twitter), le 24 juillet 2025.
Reconnaître un État, c’est lui donner une légitimité diplomatique : ouverture d’ambassades, accès aux institutions internationales, recours juridiques possibles contre l’occupation. Mais cela ne garantit pas un siège à l’ONU, bloqué par le veto américain.
La France ne serait pas le premier pays à le faire cependant. Environ 147 pays sur 193 membres de l’ONU reconnaissent déjà la Palestine, surtout en Asie, Afrique et Amérique latine. En septembre 2025, la France fera de même à l’Assemblée générale de l’ONU.
Un rabbin s’en prend à Emmanuel Macron dans une vidéo
Sauf que, la reconnaissance de l’État palestinien ne semble pas plaire à certains, notamment à certains israéliens. Alors qu’Emmanuel Macron avait été hué en rendant hommage aux victimes israéliennes, le président vient également d’être menacé à cause de ses prises de positions.
Comme nous le voyons sur la page Instagram de Dormir au courant, ou encore chez Le Parisien ou France 24, un rabbin aurait menacé le président de mort à cause de ses prises de positions en faveur de la Palestine.
« Le président Français, faut qu’il le sache, il a tout intérêt à se préparer son cercueil« , aurait déclaré ce rabbin connu sous le nom de David Daniel Cohen. « Dieu lui montrera ce que ça veut dire qu’être aussi effronté et de vouloir avoir des déclarations contre Dieu », a-t-il dit.
« C’est pas seulement contre le peuple juif, c’est contre Dieu« , a-t-il ajouté. Par la suite, le rabbin contextualise en évoquant le souhait de la France de reconnaître l’État de Palestine. « Cette terre va revenir à ces gens, les Palestiniens, qui étaient des nomades et qui se sont installés là », dit-il.
Une enquête ouverte après ces propos « inacceptables »
Un rabbin est un chef religieux et enseignant du judaïsme. Il interprète la loi juive, dirige les offices, enseigne la Torah et accompagne sa communauté dans la vie religieuse et parfois sociale. Dans le cas de David Daniel Cohen, il s’identifierait comme un rabbin francophone basé en Israël.
À lire aussi
Il serait associé à l’organisation Torah‑Box qui diffuse du contenu judaïque en français. Mais, sa dernière déclaration sur Emmanuel Macron ne passe pas. Suite à ces déclarations, une enquête a été ouverte en France. Son discours a été signalé via la plateforme Pharos.
Ces propos ont été jugés « inacceptables » par le ministère de l’Intérieur et le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, aurait qualifié ces discours de « abjects et intolérables ».
Il a également tenu « à préciser qu’il n’a jamais exercé de fonction rabbinique en France, qu’il n’a pas été formé ni n’est diplômé de l’école rabbinique de France ».
Dans les commentaires de la vidéo sur Instagram, les utilisateurs n’hésitent pas à s’en prendre à lui, face à la gravité de ses paroles. « Je tiens à rappeler que cet homme ne représente pas la mentalité de la religion juive. Sachez faire la part des choses merci », a notamment écrit une personne.
Une vidéo de 37 minutes nommée « La téfila de Moché Rabbénou – La fin de la France et de l’Iran » qui a vivement fait réagir. « J’ai signalé ces propos à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale« , a déclaré Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur.
« Garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza »
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain« , écrivait Macron sur X.
« L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue. La paix est possible. Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza », peut-on lire.
« Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza ». Et, « il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient », ajoute le président.
« Il n’y a pas d’alternative. Les Français veulent la paix au Proche-Orient. Il nous appartient, à nous Français, avec les Israéliens, les Palestiniens, nos partenaires européens et internationaux, de démontrer que c’est possible », a aussi déclaré le président.
Reconnaissance de la Palestine : bonne ou mauvaise idée ?
Comme l’écrit ce média allemand, « trois membres du G7 (France, Canada et Royaume-Uni, ndlr) sont prêts à reconnaître la Palestine si rien ne vient interférer dans le processus d’ici au mois de septembre ».
Et comme l’explique le Courrier International, « le correspondant parisien note […] que ce quasi-revirement d’Emmanuel Macron sur le Moyen-Orient a impressionné sur le plan national. Le président français s’était distingué par des positions changeantes au cours du conflit ».
« Il a fini par trancher, et a cessé de poursuivre le rapprochement avec Israël effectué sous la présidence de Nicolas Sarkozy pour revenir à une ligne française plus traditionnelle », ajoute le média.
De son côté, Marco Rubio, secrétaire d’État américain, accuse le président français d’avoir gâché les négociations avec le Hamas. Selon lui, ces négociations « ont échoué le jour où Emmanuel Macron a pris la décision unilatérale de reconnaître l’État palestinien », peut-on lire ici.
- 13/08/2025 à 07:24Eventuellement, on se contenterait de sa démission.
- 13/08/2025 à 07:15Le président Français qu’il s’occupe de la France de la misère que nous avons chez nous. Bien que pour lui rien ne lui manque même pour partir en vacances il coûte très chère alors il y a des enfants qui n'ont jamais vue la mère. Mais le président lui d'abord les autres après
- 12/08/2025 à 16:58Oui Fred tout cela à cause de toi, sans commentaire.
5 commentaires