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« Je ne lui dois rien » : Edouard Philippe favorable à la démission d’Emmanuel Macron

Publié par Elodie GD le 17 Oct 2025 à 11:05

Visiblement déçu de la présidence d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe a partagé son désir de le voir démissionner avant la fin de son mandat.

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De l’eau dans le gaz entre Edouard Philippe et Emmanuel Macron ?

Un ennemi de plus ? Marquée par de profonds conflits avec d’anciens proches collaborateurs, la présidence d’Emmanuel Macron n’est pas de tout repos. Après quelque temps passé sous ses ordres, il n’est pas rare d’entendre ses anciens ministres remettre en question une gestion rigide et hermétique à toute discussion ou compromis. Autant de témoignages qui contribuent à ternir l’image d’un président déjà peu populaire.

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Si la tension était palpable entre Edouard Philippe et le président de la République, leurs rapports se sont peu à peu apaisés. La crise sanitaire et la pression constante qui l’accompagne derrière lui, le maire du Havre a su se reconstruire et bâtir une carrière politique décorrélée du nom et de l’influence d’Emmanuel Macron.

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Edouard Philippe favorable au départ du président

Un rapprochement s’est même opéré entre les deux hommes, dont les entrevues ponctuelles ne passaient pas inaperçues. Toutefois, il semble que ces camaraderies appartiennent au passé, Edouard Philippe étant aujourd’hui plus que favorable au départ du chef de l’État.

« J’ai beaucoup de respect pour le président de la République »

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Sur France 2, il a ainsi estimé que la démission était la « seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois [de] crise [politique] qui se terminera mal ». « Je n’ai pas pris cette position parce que je pensais que je serais populaire ou parce que j’espérais convaincre le président. Le président, il a envie d’aller au terme de son mandat, et je peux le comprendre », glisse ensuite l’ex-Premier ministre.

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Soucieux de « ne pas se trahir », Édouard Philippe a partagé le fond de sa pensée, aussi blessante et polémique soit-elle.

Fini les courbettes devant un chef de l’État qu’il juge intransigeant et incompétent, le maire du Havre et chef de file du parti Horizons fait abstraction de toute tendresse. « J’ai beaucoup de respect pour le président de la République, mais je ne lui dois rien », glisse-t-il. « Il est venu me chercher et il a cessé ce travail collectif que nous avions engagé quand il l’a souhaité et il en avait parfaitement le droit ».

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