« Jusqu’au dernier quart d’heure » : Démission imminente d’Emmanuel Macron ?
Malgré les conseils pressants de l’opposition, Emmanuel Macron refuse d’envisager la démission qu’il perçoit comme un échec.
Exit Bayrou et Macron ?
Après le Premier ministre, le président ? La crise politique n’échappe pas aux électeurs qui désespèrent face à son caractère inextricable. Et tandis que les partis se déchirent, une question se pose : faut-il s’attendre à la démission d’Emmanuel Macron ? Une interrogation qui intervient à quelques jours de l’annonce de François Bayrou, qui a indiqué vouloir se soumettre au vote de confiance de l’Assemblée nationale.
Si le RN, LFI et le PS assument leur intention de voter en sa défaveur, le Premier ministre garde espoir. C’est pourquoi il a décidé de réunir l’opposition, espérant l’amadouer et revenir dans ses bonnes grâces. Un défi qui semble perdu d’avance, si l’on se fie aux récentes déclarations de Marine Le Pen.
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Tout ce tumulte n’inquiète pas que les électeurs. Comme eux, les politiques craignent que la crise se renforce et exigent des solutions efficaces. Jordan Bardella réclame « soit une dissolution, soit la démission ». De même pour Sandrine Rousseau qui estime que le départ du chef de l’État « est inéluctable ». « Emmanuel Macron se met lui-même dans une crise dans laquelle il n’arrivera pas à sortir », analyse la députée écologiste.
« Je suis mobilisé à chaque instant »
Si l’opinion publique lui est largement défavorable, Emmanuel Macron maintient le cap. « Présider, c’est faire ce pour quoi on a été élu et surtout ce que l’on croit juste pour le pays. Voilà ce à quoi je m’attelle depuis le premier jour et ce que je ferai jusqu’au dernier quart d’heure« , déclare-t-il à l’occasion d’un entretien accordé à JDNews. « Contrairement à tous les autres responsables politiques, je n’ai pas d’échéance électorale en 2027. Je ne peux donc être soupçonné d’avoir une autre boussole que celle de l’intérêt général« , poursuit-il.
Sa volonté de se montrer plus accommodant n’inclut toutefois pas l’hypothèse d’une démission. Ce, malgré les conseils insistants de Jean-François Copé qui, dans les colonnes du Figaro, appelle le président à « agir en homme d’État » et à « programmer sa démission ». Prêt à tout pour convaincre l’époux de Brigitte Macron, il fait même allusion à un « geste gaullien ».
Loin d’envisager un tel scénario, le président de la République se montre plus combatif que jamais. « Je suis mobilisé à chaque instant pour faire entendre la voix de notre nation dans le monde, pour protéger nos compatriotes et pour défendre nos intérêts ».
