Marine Le Pen traumatisée : Ce bombardement dont elle a été victime
Mardi 2 décembre 2025, invitée d’Apolline de Malherbe dans Le Face à face sur BFMTV, Marine Le Pen a replongé dans un traumatisme qu’elle évoque très rarement : l’attentat de la villa Poirier, survenu quand elle n’avait que 8 ans.
La séquence est revenue sur la table après une question liée à l’agression de Jordan Bardella. L’occasion pour la responsable politique de raconter, sans détour, comment cette nuit de 1976 a marqué toute sa vie.
Un attentat marquant
Quand Apolline de Malherbe lui demande, le 2 décembre sur BFMTV, si l’attaque au jet d’œuf contre Jordan Bardella le 29 novembre lui inspire une forme d’inquiétude, Marine Le Pen ne se contente pas de dénoncer une « violence en politique » qui selon elle « dure depuis 30 ans ».
La cheffe du groupe RN finit par replonger dans une nuit dont elle parle peu : celle du 1er au 2 novembre 1976, quand une bombe de vingt kilos explose devant l’immeuble familial au 9, villa Poirier, dans le 15ᵉ arrondissement de Paris.
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« Madame, j’avais 8 ans et j’étais dans mon lit quand une bombe a explosé et a détruit l’intégralité de l’immeuble dans lequel nous dormions », raconte-t-elle.
L’onde de choc avait soufflé plusieurs bâtiments alentour, blessé légèrement six personnes et réduit en poussière l’appartement des Le Pen.
Marine Le Pen fait de rares confidences dessus
Sur BFMTV, Marine Le Pen explique que cette déflagration a laissé en elle une capacité étrange à ne plus vraiment craindre quoi que ce soit : « La peur s’est évaporée à partir de ce moment-là », assure-t-elle, presque comme un constat clinique.
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Quand la journaliste lui demande : « Quand on a vécu ça, on n’a plus peur de rien ? », elle répond simplement : « C’est un peu vrai, oui ».
Elle juge d’ailleurs que le climat politique actuel est de plus en plus violent, mais surtout que « s’installe un climat d’acceptation de cette violence, de justification ».
En revenant sur l’attentat devant des millions de téléspectateurs, elle relie cette ancienne tragédie à la situation politique du moment, estimant que les agressions verbales ou physiques subies par son camp ne surprennent plus personne.
Un passage qui a clairement rappelé qu’avant d’être une figure de premier plan, Marine Le Pen a été une enfant projetée au cœur d’une attaque, un épisode qui continue de réapparaître lorsque la violence politique revient sur le devant de la scène.