Nicolas Sarkozy libéré : quand sera-t-il jugé en appel ?
Après vingt jours derrière les barreaux, Nicolas Sarkozy a retrouvé la liberté ce lundi 10 novembre 2025. La cour d’appel de Paris a accédé à sa demande de mise en liberté, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire strict.
Mais l’ancien président n’en a pas fini avec la justice : un procès en appel, très attendu, se tiendra en mars 2026 dans le cadre de l’affaire du financement libyen.
Nicolas Sarkozy enfin libéré de prison !
Ce lundi 10 novembre 2025, la cour d’appel de Paris a autorisé la remise en liberté de Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis le 21 octobre à la prison de la Santé.
L’ancien chef de l’État, condamné à cinq ans de prison ferme dans l’affaire du financement libyen, est désormais placé sous contrôle judiciaire.
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Il lui est interdit de quitter le territoire français ou d’entrer en contact avec certains protagonistes du dossier, dont le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
“C’est dur, c’est très dur”, a reconnu Nicolas Sarkozy au moment d’évoquer ses vingt jours de détention, et a salué “le personnel pénitentiaire d’une humanité exceptionnelle”.
À sa sortie, plusieurs figures politiques de droite ont salué cette décision. Bruno Retailleau a parlé d’une libération “attendue”, tandis qu’Eric Ciotti a estimé qu’il s’agissait d’une décision juste.
D’autres, comme François Ruffin, ont dénoncé un “traitement particulier réservé à Nicolas Sarkozy”, rappelant les inégalités de la justice face aux puissants.
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Quand aura lieu son procès en appel ?
Mais cette liberté reste sous condition. L’ancien président doit encore affronter le procès en appel prévu pour mars 2026, comme l’a confirmé BFMTV ce lundi 10 novembre 2025.
Il y sera rejugé pour “association de malfaiteurs” dans le dossier des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.
En parallèle, la Cour de cassation rendra sa décision le 26 novembre concernant sa condamnation dans l’affaire Bygmalion, où il risque un an de prison, dont six mois ferme aménageables.
Son avocat, Me Christophe Ingrain, l’a rappelé : “La prochaine étape, c’est le procès en appel.” Nicolas Sarkozy, de son côté, assure qu’il “se battra pour que la vérité triomphe”, persuadé d’être victime d’un acharnement judiciaire.