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Nicolas Sarkozy : la présidente du tribunal aurait participé à une manifestation contre l’ancien chef d’Etat

Publié par Jeanne le 29 Sep 2025 à 14:17

Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ce jeudi 25 septembre 2025 dans le cadre de l’affaire Kadhafi.

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Une décision qu’il ne cesse de contester depuis. Et selon lui, elle serait impartiale puisque Nathalie Gavarino, la présidente du tribunal aurait participé à une manifestation il y a quelques années contre l’ancien Président.

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©DR
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Sarkozy condamné à cinq ans de prison

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Trois jours après le choc du verdict, la polémique enfle autour du procès de Nicolas Sarkozy. Le jeudi 25 septembre 2025, l’ancien président a été condamné à cinq ans de prison, une décision lourde qui a immédiatement fait l’effet d’une bombe.

Mais dès le lendemain, son avocat Jean-Michel Darrois a jeté de l’huile sur le feu en lâchant une révélation étonnante sur BFMTV : la magistrate Nathalie Gavarino, qui présidait le tribunal, aurait participé en 2011 à une manifestation visant directement son client.

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L’affaire n’a pas tardé à relancer les débats sur la neutralité des juges. À l’époque, Gavarino, alors en poste à Nice et porte-parole locale de l’Union syndicale des magistrats, avait dénoncé publiquement les propos de Nicolas Sarkozy après le drame Laëtitia Perrais.

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« Nous avons approuvé à la quasi-unanimité une motion pour protester contre cet amalgame », déclarait-elle en 2011, avant de se féliciter que « pratiquement tous les magistrats du tribunal sont présents et il y a également les jurés de la cour d’assises qui ont tenu spontanément à manifester leur solidarité ».

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Difficile, dans ces conditions, d’empêcher la rumeur de repartir de plus belle au moment où l’ex-chef de l’État vient d’écoper d’une peine historique.

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Un manque d’impartialité ?

Face à Apolline de Malherbe, Jean-Michel Darrois a tenu à rester mesuré, mais ses propos ont quand même alimenté le doute : « Je veux respecter la justice, pas nécessairement lui faire confiance. Je ne veux pas croire que ça ait pu influencer sa décision. Maintenant, je comprendrai que d’autres le pensent. »

Des mots qui font écho aux critiques de plusieurs voix du barreau, comme Pierre-Olivier Sur, ancien bâtonnier de Paris, qui estime : « Elle aurait dû indiquer d’elle-même qu’elle n’était pas en mesure de juger une telle affaire ».

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Pour lui, certains corps de fonctionnaires devraient rester à l’écart des débats politiques. De son côté, la défense de Sarkozy reproche aussi aux magistrats de ne pas avoir permis à l’ex-président de rester libre dans l’attente de l’appel.

Une décision vécue comme une sévérité supplémentaire. La tension est telle que deux enquêtes viennent d’être ouvertes après des menaces adressées à Nathalie Gavarino.

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