Des scientifiques affirment qu’ils ont trouvé l’origine et la manière de traiter l’anxiété !
Des millions de personnes souffrent d’anxiété si intensément que leur qualité de vie s’en trouve réduite. Heureusement, les recherches concernant les pathologies mentales de ce genre sont légion.
En ce moment, les recherches concernant ces maladies continuent d’avancer. Justement, des spécialistes pensent avoir débusqué la racine de l’anxiété. Et on le sait bien, découvrir l’origine d’une maladie revient à trouver le traitement qui y correspond ! Découvrez tous les détails dans cet article !
L’anxiété : un fléau mondial !
En France, d’après l’Inserm, 21 % de personnes déclarent avoir souffert d’anxiété. Le nombre de femmes atteint s’avère beaucoup plus élevé que celui des hommes. Aux États-Unis, le constat est accablant ! Environ 4 millions d’enfants déclarent être atteints de la maladie, ainsi que plus de 40 millions d’Américains.
Il semblerait que l’origine de ce trouble soit le flux ininterrompu d’informations non filtrées. Les jeunes et les adultes d’aujourd’hui s’exposent aux unes anxiogènes, ce qui provoque une montée progressive de l’anxiété. La trop grande disponibilité des téléphones et des réseaux sociaux stimule un peu trop le cerveau.
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Les recherches avancent à pas de géant !
Du point de vue scientifique, les professionnels savent déjà où l’anxiété prend forme. Il s’avère que le coupable est l’amygdale, le noyau qui se trouve devant l’hippocampe. Il doit gérer les stimuli émotionnels. Quand l’amygdale subit du stress, elle envoie une « réponse inflammatoire » qui cause de l’angoisse et même la dépression.
Il faut donc calmer cet organe et éviter sa suractivation pour ne pas tomber dans ce trouble psychique. Des spécialistes de l’Institut des neurosciences de San Juan d’Alicante, en Espagne, se veulent plus précis. Juan Lerma reconnaît que : « L’amygdale, en particulier son hyperactivité, est fortement impliquée dans l’anxiété ».
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Cependant, l’équipe de ce neuroscientifique a creusé plus en profondeur. Ainsi, elle a découvert un gène qui « code une protéine du système nerveux central agissant comme un neurotransmetteur ». C’est l’excitation de gène, baptisé Grik4, qui favorise la suractivation de l’amygdale et donc l’apparition de l’anxiété.
L’anxiété : bientôt un lointain souvenir !
Les chercheurs ont mené leur étude sur des souris. Les résultats sont sans appel : « Les souris surexprimant ce gène présentent de l’anxiété, de la dépression, un comportement social perturbé et une excitabilité de l’amygdale ». En conséquence, ces scientifiques ont mis un traitement sur pied, qui consiste à stabiliser le Grik4.
Évidemment, tout ce processus en est encore au stade animal. Dans un avenir plus ou moins lointain, un véritable médicament luttant contre l’anxiété pourrait voir le jour. En attendant, les malades peuvent continuer de se focaliser sur la respiration consciente pour se calmer durant les crises. En tout cas, cette « thérapie génique » suggère qu’un « ajustement génétique » est la clé pour se libérer des conséquences de cet état d’esprit.
Au-delà de cette pathologie spécifique, cette découverte ouvre d’autres portes. Juan Lerma l’explique : « Identifier un rôle aussi crucial pour une si petite population de neurones dans le circuit de l’amygdale montre qu’un changement subtil peut perturber de manière réversible ce circuit. C’est une nouvelle approche pour le traitement des troubles affectifs ».