Covid-19 : ce que redoutaient les autorités est en train de se produire… et ce n’est pas bon signe !
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Le nombre de clusters augmente sur le territoire au même titre que les appels à SOS médecins pour suspicion de covid-19. Les autorités restent aux aguets face à ces « signes inquiétants de reprise épidémique sur le territoire national » , comme l’a affirmé Olivier Véran.
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Cette légère reprise de l’épidémie en France inquiète les autorités
Depuis quelques semaines, des « signes inquiétants de reprise épidémique sur le territoire national » inquiètent les autorités. Entre la Mayenne, qui comptabilisait 6 foyers épidémiques actifs et le Finistère qui enregistre « une recrudescence du nombre de cas confirmés » , comme le rapporte le délégué départemental de l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne, Jean-Paul Mongeat, le covid-19 semble encore régner en maître en France.
Selon les données de Santé Publique France, le taux de reproduction du virus serait aujourd’hui de l’ordre de 1,2, un patient contaminé infecterait donc 1,2 personne. Même si ce chiffre est encore loin du taux atteint lors du pic de l’épidémie, qui était de 3, il est malheureusement en augmentation. Santé Publique France pointe du doigt « les clusters survenant dans les milieux familiaux élargis ainsi que les événements temporaires de personnes » , des situations dans lesquelles les individus relâchent fortement les mesures barrières.
Bien que le nombre d’hospitalisations et de cas en réanimation est toujours en baisse, « une hausse du nombre de recours à SOS médecins, des passages aux urgences, du nombre de clusters et des hospitalisations » est tout de même enregistrée. Avec le port du masque obligatoire, les autorités semblent vouloir prévenir plutôt que guérir.
Face à cette reprise alarmante, Olivier Véran s’est tout de même voulu rassurant, ce lundi 20 juillet, en affirmant que bien qu’il y avait « des signes inquiétants de reprise épidémique sur le territoire national » , « à ce stade, nous sommes très loin de la deuxième vague » . Pour le moment, le gouvernement tente de mener des investigations sur les potentiels autres clusters, afin d’éviter un éparpillement des cas, à la période des départs en vacances. Le territoire compte déjà « entre 400 et 500 clusters » et la liste risque d’augmenter…
Source : Le Monde.
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