Covid-19 : Gabriel Attal fait une déclaration surprenante

Publié par Romane TARDY le 02 Sep 2021 à 14:00

Comme on en a maintenant l’habitude, Gabriel Attal a pris la parole à l’issue du conseil de défense. Il a notamment évoqué la rentrée et l’évolution des chiffres épidémiques. Il a fait une déclaration surprenante.

Gabriel Attal annonce des chiffres en baisse

La vidéo du jour

A l’issue du conseil de défense, Gabriel Attal a pris la parole ce 1er septembre, veille de la rentrée des classes. A ce sujet, il a affirmé que « au niveau national, c’est une rentrée la plus normale possible qui va se dérouler » . Un protocole estimé « très protecteur » a été mis en place.

Le porte-parole du gouvernement a surpris tout le monde en étant assez optimiste : « le nombre de contaminations est en baisse et le virus n’avance plus » . La quatrième vague provoquée par le variant Delta aurait atteint son pic il y a quelques jours déjà. Les chiffres sont en baisse : « Le taux d’incidence recule, il a baissé de 20 % sur une semaine dans notre pays » .

La vaccination semble porter ses fruits. Olivier Véran a annoncé que 66% de la population française a reçu un schéma vaccinal complet. « Il reste un peu moins de 10 millions de Français éligibles qui ne sont pas encore vaccinés » , a déclaré Gabriel Attal lors de sa conférence de presse.

Un retour à la vie normale bientôt ?

Toutefois, la situation reste plus inquiétante en Outre-mer. Même si le taux d’incidence tend à diminuer dans les Antilles françaises, la campagne de vaccination reste trop faible. Gabriel Attal reste donc prudent alors que le retour à la vie normale est dans toutes les bouches : « L’embellie est là mais elle n’est pas encore acquise. Il faut poursuivre nos efforts, le maintien des gestes barrières, les protocoles sanitaires et poursuivre la campagne de vaccination » .

Il rappelle également que la tension hospitalière reste importante avec un lit de réanimation sur deux occupé par des patients Covid. Par ailleurs, il prévient que la rentrée, la reprise des activités et la baisse des températures « ne sont pas sans risque pour l’épidémie » .