Covid-19 : Un chef de service estime la date d’arrivée de la seconde vague et ce n’est pas rassurant du tout
Samedi, Jean-François Timsit, chef du service de réanimation médicale et infectieuse à l’hôpital Bichat, a indiqué sur Europe 1, un pic probable d’une seconde vague « aux alentours du 1er janvier ».
Une seconde vague en 2021 ?
Alors que la Direction Générale de la Santé prévient que « la dynamique de progression de l’épidémie est exponentielle » en France, Jean-François Timsit évoque la probabilité d’une seconde vague. En effet, en seulement une semaine, le nombre de cas positifs au Covid-19 a augmenté de 58%. Le chef du service de réanimation médicale et infectieuse à l’hôpital Bichat, Jean-François Timsit a expliqué : « Les premiers modèles mathématiques sont en cours. On n’a pas tous les chiffres en France mais ils donnent un pic épidémique aux alentours du 1er janvier« .
Selon lui cette prévision « n’est pas forcément un bon signe ». Toutefois, celle-ci révèle également que « les pics seront beaucoup moins rapprochés« et « que les cas seront relativement dispatchés sur l’ensemble de l’hiver ». Il assure alors que le système de santé « ne va pas avoir de soucis à pouvoir soigner dans les meilleures conditions les malades ».
À lire aussi : Redoublement annoncé pour tous les élèves d’un pays : la décision choc !
« le nombre de nouveaux cas a été multiplié par plus de deux »
À l’heure actuelle, le nombre de patients hospitalisés reste stable, soit environ 4 500, de même que le nombre de personnes en réanimation. Toutefois, 5 429 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés mercredi. Jeudi, il en avait 6 111, vendredi 7 379 et samedi 5 453. Cette augmentation inquiète car même si « on teste beaucoup plus de gens qu’au début de l’épidémie en février-mars », quelques signaux « ne sont pas très bons » explique Jean-François Timsit. Il ajoute également que « le nombre de nouveaux cas a été multiplié par plus de deux » entre la semaine dernière et cette semaine. Le nombre de gens asymptomatiques « qui étaient testés la semaine dernière était de 52% et cette semaine, c’est 48%. C’est une baisse très significative même si ce sont des petits chiffres ».
Le chef de service indique également que « l’augmentation des symptômes et l’augmentation du nombre de sujets âgés nous fait avoir un peu peur par rapport à l’avenir. On peut tout à fait attendre ces montées exponentielles sur le service de santé ». Toutefois, il assure qu’« on est mieux préparés ».
Source : Europe 1
À lire aussi : Gel hydroalcoolique: les drames se multiplient ! Soyez plus prudents que jamais