Gueule de bois et âge : une relation toxique et indissociable
Les fêtes approchent et les gueules de bois en série nous guettent. Il est plus que temps d’aborder ce sujet aussi épineux qu’inconfortable. Cette petite explication nous rappelle que les années passent et que nous ne rajeunissons toujours pas. Découvrez pourquoi vos lendemains de fête deviennent cauchemardesques après la trentaine !
La gueule de bois, le nouveau fléau des trentenaires !
Malheureusement, il ne s’agit pas d’un simple effet psychologique. La gueule de bois a bel et bien du mal à passer lorsque vous atteignez le cap de la trentaine. Un spécialiste, pharmacien prescripteur chez Chemist4U dévoile tous les dessous de ce mal qui gâche les célébrations les plus arrosées.
Iann Budd n’y va pas par quatre chemins. Il avoue que l’âge influe sur la difficulté à gérer la gueule de bois. Voici les mots de l’expert : « Avec l’âge, le foie métabolise l’alcool plus lentement et le sommeil devient plus fragile. Combinés, ces facteurs rendent la gueule de bois bien plus difficile à supporter dès la trentaine. Mais il se passe encore d’autres choses en coulisses ».
Un bouleversement de l’état physique général !
Le corps d’une jeune personne de vingt ans produit plus d’éléments que celui d’un fêtard de 30 ans. D’où l’affreuse gueule de bois ! En particulier, il y a des enzymes qui prennent leur retraite beaucoup trop tôt, même s’ils sont indispensables. Le corps décide tout bonnement d’en fournir moins après le cap de la trentaine.
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Or, ils sont indispensables pour éliminer l’acétaldéhyde. Ce nom compliqué cache le sous-produit qui provoque les maux de tête presque insupportable et les nausées caractéristiques de la gueule de bois. Vous n’êtes donc plus suffisamment armé pour combattre cette sensation d’empoisonnement.
Par ailleurs, les danseurs trentenaires traînent des responsabilités et des causes de stress qu’ils n’avaient pas à 20 ans. C’est une mauvaise chose car : « Les hormones du stress comme le cortisol peuvent amplifier les effets de l’alcool et ralentir la récupération », dit le pharmacien.
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Il déclare aussi : « Ajoutez à cela le fait que de nombreux adultes souffrent de déshydratation chronique légère, et l’effet diurétique de l’alcool devient encore plus problématique ». De plus, la résistance naturelle diminue. Alors, ne vous demandez plus pourquoi en buvant même moins qu’avant, vous souffrez beaucoup plus de la gueule de bois.
Traiter et même prévenir la gueule de bois autant que possible
Laissons Budd dresser le bilan : « En résumé, ce n’est pas que vous deveniez soudainement “mauvais“ buveur à la trentaine. C’est simplement que votre corps, votre mode de vie et vos mécanismes de récupération ont changé. La gueule de bois n’est pas forcément pire ; vous ne vous en remettez juste plus aussi facilement ».
Iann s’efforce de contrebalancer toutes ces mauvaises nouvelles en octroyant des conseils. Le pharmacien préconise les cocktails sans sucre, car « Le sucre ne provoque pas directement la gueule de bois, mais il aggrave la déshydratation et provoque des variations importantes de la glycémie qui peuvent intensifier les nausées, les maux de tête et la fatigue ».
Par ailleurs, il vous oriente plus vers l’alcool blanc bien distillé avec une bonne rasade de jus de fruits. Enfin, il conseille l’ibuprofène au lieu du paracétamol pour déloger le marteau piqueur qui vous vrille le cerveau dès le réveil.