Un homme en quête de justice dévoile la déchirante vérité selon laquelle un hôpital du NHS aurait infecté 30 000 personnes avec un virus mortel
Dans les années 1970 à 1990, une tragédie d’une ampleur incommensurable a touché le Royaume-Uni. Un hôpital du NHS a accidentellement traité ses patients avec du sang contaminé. Depuis, les victimes ne cessent de réclamer une action concrète venant des autorités. Mark Ward, un homme de 55 ans, raconte l’horreur qu’il a vécue !
Comment le NHS a pu faire une telle erreur ?
Le drame se produit dans les années 1970 à 1990, au Royaume-Uni. À cette époque, le NHS recevait du sang venant des États-Unis afin de traiter ses malades, surtout les hémophiles. Sauf que les médecins n’ont pas fait attention au contrôle des poches avant de les utiliser. Pourtant, un bon nombre de donneurs étaient peu recommandables !
On ne sait pas si le NHS connaissait la situation ou non. Quoi qu’il en soit, sa décision d’utiliser les poches de sang a conduit à la contamination de près de 30 000 personnes. La plupart des victimes se retrouvent avec le VIH ou l’hépatite C dans leur organisme. On sait tous à quoi s’en tenir face à ce genre de maladies !
Pendant des années, les autorités locales semblent avoir caché la vérité au grand public. Il semble que ce drame soit en partie responsable de l’épidémie de sida survenue dans les années 1980. Au fil des années, de nombreuses personnes constatent que le VIH était déjà en elles sans le savoir. Depuis, les victimes ne cessent de crier au scandale !
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Cet homme veut se faire entendre !
Mark Ward, une des victimes de la négligence du NHS, raconte son parcours dans l’émission Good Morning Britain. « Quelqu’un meurt de sang infecté tous les deux jours et à chaque fois, je me rapproche un peu plus de mon tour. Je dois vivre à cent à l’heure, car le temps presse et le mien file à toute vitesse », dit-il.
En plus du VIH, cet homme doit aussi faire face au virus d’Epstein-Bar, à l’hépatite, au parvovirus B19 et au cytomégalovirus. Réaliste, il sait qu’il n’a plus beaucoup de temps avec lui, même si le NHS s’occupe de sa santé. D’où sa décision de dénoncer ce qui se passe réellement, notamment le manque d’indemnisation venant du gouvernement.
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« Je ne suis pas là pour l’argent et je ne l’ai jamais été. En réalité, le gouvernement ne peut pas me rendre ma vie. Il ne peut pas me désinfecter, ni me débarrasser de décennies de peur, de stigmatisation et de souffrance. Mais l’argent, c’est la seule reconnaissance qu’il peut m’offrir », dit-il au micro de The Guardian.
Le gouvernement réagit !
Jusqu’à maintenant, on recense 3 000 morts parmi les 30 000 victimes. Mais seulement 460 ont déjà reçu une indemnisation venant du NHS et des autorités ! Le 9 juillet dernier, le gouvernement a publié un rapport mettant au clair la situation des victimes.
Conscient de l’injustice dans l’indemnisation des personnes malades, le gouvernement applique une nouvelle stratégie. Il a d’abord admis que le NHS avait fait une grave erreur. Ensuite, il veut prioriser les personnes qui n’ont pas encore reçu de compensation et qui sont âgées ou gravement malades.
Dans un communiqué, les autorités déclarent : « Nous tenons tous à réitérer nos excuses sincères et sans équivoque au nom des gouvernements actuels et précédents à chaque personne touchée par ce scandale. Nous sommes convaincus que rien de tel ne pourra plus se reproduire, mais pour que cela reste au-delà des mots, des actes concrets doivent être posés ».