Un médecin partage le pire mélanome qu’il n’a jamais vu de sa vie
C’est une vidéo qui a rapidement fait le tour de la toile et qui peut servir de prévention. Le Docteur australien John O’Bryen a posté une vidéo sur son compte Instagram ce dimanche 13 juillet 2025 sur laquelle on découvre le pire mélanome qu’il n’a jamais vu de sa vie.
Le médecin dévoile le pire mélanome jamais vu
Un dermatologue avisé a récemment partagé sur les réseaux sociaux une image du « pire mélanome qu’il ait jamais vu » à savoir un mélanome nodulaire particulièrement inquiétant.
Selon le Dr John O’Bryen, spécialiste du cancer de la peau à la Body Scan Skin Cancer Clinic en Australie, il s’agissait d’une lésion nodulaire de 4 mm de diamètre, ferme, surélevée, parcourue de vaisseaux visibles et parsemée de taches blanchâtres.
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« Un homme est venu me voir la semaine dernière à propos d’une boule sur son bras. C’était rouge et ça a grossi rapidement », explique-t-il dans la vidéo publiée samedi 13 juillet 2025.
Le médecin a procédé à une biopsie exérèse pour confirmer le diagnostic.
Un cas grave
Ces images montrent à quel point un mélanome nodulaire peut être trompeur au premier abord, notamment parce qu’il ne suit pas toujours les critères standard d’un mélanome classique.
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Le mélanome nodulaire représente environ 10 à 20 % des cas selon les sources, mais c’est la forme la plus agressive : pas de phase de croissance horizontale, il s’installe tout de suite en profondeur et évolue vite, parfois en quelques semaines seulement.
Contrairement au mélanome superficiel extensif, qui étale ses bords puis pénètre lentement, le nodulaire apparaît souvent comme une bosse lisse, symétrique, parfois même de la couleur de la peau, ce qui peut rendre son repérage plus complexe.
Le pronostic dépend essentiellement de l’épaisseur au diagnostic (indice de Breslow), et plus elle est importante, plus le risque de métastases est élevé.
Le traitement repose toujours sur l’exérèse chirurgicale, souvent complétée par un bilan d’extension et parfois par immunothérapie ou thérapies ciblées en cas de mutations comme celle du gène BRAF