Un croque-mort qui s’est occupé de son premier cadavre alors qu’il avait 3 ans dévoile la véritable odeur de la mort
Pour Victor M. Sweeney, travailler dans le domaine des pompes funèbres est sa destinée. Il est un des plus grands connaisseurs en ce qui concerne la mort !
Quand il avait trois ans, Victor a vécu une expérience qu’il n’oubliera jamais. Alors qu’il dormait avec son meilleur ami, celui-ci a trouvé la mort au milieu de la nuit. Depuis, le petit garçon n’a jamais pu se défaire d’une certaine fixation : l’au-delà. Si bien qu’il a décidé d’approfondir ses connaissances et d’en faire son métier !
À 18 ans, Victor intègre l’Université d’État du Dakota du Nord, puis celui du Minnesota. Ainsi, il a pu obtenir un diplôme avant d’occuper le poste de directeur au sein de la maison funéraire DuBore. Aujourd’hui, cet homme se confie sur ce qu’il pense de l’odeur de la mort. Et ce n’est pas ce à quoi on pourrait penser !
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La composition de l’odeur de la mort !
La mort est certainement un des plus grands mystères que l’homme ne peut pas encore résoudre. Et son odeur est peut-être la plus rebutante. Qui n’a jamais hésité à l’idée d’aller à la morgue pour assister à une autopsie ? Au micro du média LADbible, Victor nous donne des explications plutôt logiques sur cet arôme des plus repoussants !
Entre autres, il déclare : « La mort sent mauvais. Tu as déjà senti de la viande ou des légumes pourris ? Quelque chose comme ça, c’est assez dégoûtant. Nos cerveaux d’homme des cavernes que nous possédons encore n’aiment pas l’odeur des choses mortes et ils n’aiment vraiment pas l’odeur des personnes mortes ». Et ce n’est pas tout !
En réalité, il n’existe pas une seule odeur de la mort, comme celle de la rose. Il s’agit d’un mélange complexe d’environ 800 produits chimiques que le corps humain sécrète. Ainsi, cela n’a rien à voir avec ce qu’on sent à proximité du cadavre d’un chat ou d’un chien. Voilà pourquoi notre expert en pompes funèbres n’a pas du tout peur de manipuler une dépouille !
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Les réflexions d’un autre expert en la matière !
Anna Williams, de l’Université de Lancashire, confirme les explications de Victor. Selon ses dires, l’odeur de la mort ne contient pas uniquement des arômes dégoûtants. On peut sentir quelque chose de fort et sucré près d’un cadavre en raison de la présence du butanol. Il en va de même pour le parfum d’herbe, ou encore celle des « maisons de retraite ».
Par ailleurs, le Dr Richard Shepherd se confie sur un autre aspect de l’odeur de la mort. D’après lui, le corps parvient à s’en débarrasser assez rapidement. Mais cela implique de côtoyer la grande faucheuse assez souvent. « Quand on a fait 23 000 autopsies, on ne remarque pas l’odeur ou on n’y prête aucune attention », dit-il.
Il ajoute aussi : « Il y a d’autres choses qui sont beaucoup plus importantes : ce à quoi vous faites face, ce que vous ressentez, à quoi cela ressemble… ». Comme quoi, le parfum devrait être le dernier des soucis de ceux qui manipulent des macchabées. Il s’agit simplement d’une « chose passagère ». Et vous, que pensez-vous de toute cette histoire ?
