Les scientifiques restent sans explication face à l’objet mystérieux découvert au fond de la mer Baltique
Découvert en 2011, un étrange objet circulaire repose toujours dans les profondeurs de la mer Baltique, entre la Suède et la Finlande. Plus de dix ans après, son origine demeure une énigme totale pour la communauté scientifique.
Environ 60 mètres de diamètre, une forme arrondie qui évoque des marches, une profondeur de 90 mètres : cet objet baptisé « Baltic Sea Anomaly » intrigue encore les chercheurs et passionne les amateurs de mystères sous-marins.
Une découverte qui intrigue depuis plus d’une décennie
C’est en 2011 qu’une équipe de plongeurs suédois a repéré l’objet au fond du golfe de Botnie. Dès sa mise au jour, il a attiré l’attention des médias, alimentant rumeurs et spéculations. Certains y ont vu une simple formation rocheuse, d’autres ont évoqué la possibilité d’un vestige artificiel.
À lire aussi
La presse tabloïd, notamment le Daily Mail britannique, a même suggéré l’hypothèse d’un OVNI englouti, ce qui a rapidement renforcé la fascination du grand public. Mais malgré cette médiatisation, les recherches scientifiques n’ont pas permis de trancher.
Des hypothèses contradictoires et un mystère persistant
Pour certains spécialistes, comme Volker Brüchert, géologue à l’Université de Stockholm, l’explication serait naturelle : l’objet résulterait du déplacement des glaciers ayant façonné la région il y a des milliers d’années.
À lire aussi
D’autres chercheurs, tels que Steve Weiner de l’Université du Texas, affirment au contraire que des échantillons analysés contiendraient des métaux que la nature ne peut pas produire seule. Une affirmation spectaculaire, mais qui n’a jamais été confirmée de manière indépendante.
L’exploration de l’anomalie reste par ailleurs limitée. Le manque de financements et plusieurs pannes techniques lors des expéditions ont empêché des études plus poussées. Résultat : l’origine de cet objet reste totalement incertaine, et plus d’une décennie après sa découverte, il continue d’alimenter l’un des plus grands mystères des fonds marins européens.
