Voici à quoi l’humain va ressembler en 2050 et ça fait peur !
Fatigue, douleurs, mauvaise posture… D’ici 2050, notre corps pourrait bien nous faire payer notre manque d’activité.
L’application de santé WeWard a imaginé Sam, une représentation inquiétante de ce que deviendrait un humain moyen s’il continue de passer ses journées assis, rivé à ses écrans.
A quoi va ressembler l’humain ?
Selon les chercheurs de WeWard, si nos habitudes ne changent pas, le futur de notre corps s’annonce franchement pas glorieux.
Aujourd’hui, 31 % des adultes et 80 % des ados ne bougent pas assez, un chiffre alarmant qui a poussé l’équipe à créer Sam, une version du futur de l’humain moyen, en 2050.
À lire aussi
Pour concevoir cette projection, ils ont combiné des données médicales, physiologiques et comportementales issues de trente pays.
Le résultat, dévoilé par Futura Santé le 4 novembre 2025, fait froid dans le dos : un teint grisâtre, des muscles relâchés, des douleurs cervicales, des varices, des jambes gonflées et une fatigue oculaire constante.
Tout cela causé par l’excès d’écrans, les heures passées assis et l’absence de mouvement. Sam, ce n’est pas un monstre de science-fiction, mais un miroir bien réel de ce que nous pourrions devenir si on ne se remet pas à bouger un minimum.
L’OMS alerte
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte aussi sur ce fléau silencieux : l’inactivité augmente les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer et de dépression.
À lire aussi
Selon ses estimations, si la tendance se poursuit, elle pourrait coûter près de 300 milliards de dollars aux systèmes de santé publique d’ici 2030.
Pour Yves Benchimol, PDG de WeWard, « il faut des infrastructures adaptées aux piétons, des parcs, des programmes de marche et des outils numériques qui encouragent les habitudes positives ».
En clair, il ne suffit pas de s’inscrire à la salle, il faut remettre le mouvement au cœur du quotidien. Un trajet à pied, une balade entre deux réunions, un peu de sport le week-end… chaque pas compte.
Car à ce rythme, Sam pourrait bien être notre reflet dans le miroir de 2050. Et franchement, personne n’a envie de ressembler à ça.