« Ces abrutis » : Un viticulteur ne mâche pas ses mots face aux teufeurs et aux rave-parties !
Dans l’Aude, une rave party a fait beaucoup de bruit, et pas seulement à cause de la musique. Les fêtards, qui se sont installés sur un terrain ravagé par un incendie, ne voulaient pas partir. Sur RMC, un viticulteur exprime sa colère et ne mâche pas ses mots face à des teufeurs qui s’installent, trop souvent, sur des terrains agricoles ! La séquence est à retrouver dans la vidéo ci-dessous.
Rave-parties : le ras-le-bol des agriculteurs !
Le 29 août dernier, dans l’Aude, une nouvelle rave party s’est installée en France. Cette fois, les fêtards ont décidé de s’installer sur un terrain ravagé par les incendies quelques semaines plus tôt. Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la fête s’est poursuivie jusqu’à mardi. Et dans les médias, les agriculteurs expriment leur ras-le-bol.
En effet, les rave-parties s’organisent régulièrement sur des terrains agricoles. Les déchets, les mégots de cigarettes et les restes de drogues jonchent ensuite le sol. Mais pendant que le gouvernement souhaite criminaliser les rave-parties, les agriculteurs sont à bout et les forces de l’ordre ne savent plus comment agir.
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Sur RMC, Jean-Michel , un viticulteur, n’en peut plus. Invité à s’exprimer par téléphone dans « Les Grandes Gueules » , l’homme ne mâche pas ses mots. « Une bonne tarte dans la gueule […] Je ne dis pas que c’est la solution. Mais quand la parole ne suffit pas… » indique l’homme face aux chroniqueurs.
« Il y a trop de laxisme »
Au-delà du problème des rave-parties, l’équipe des Grandes Gueules souligne « l’incapacité des forces de l’ordre à agir » . Selon eux, un problème se pose : les gendarmes doivent mettre une contravention aux fêtards, mais ne peuvent pas utiliser la force. Ce qui donne souvent des situations lunaires : les fêtards fuient, et la police ne fait pas grand-chose.
« Le travail de la police, qui est de mettre des tartes dans la gueule, mais dans un cadre légal, ne le fait pas. Et pourquoi ? Car ils ne reçoivent pas les ordres du ministre de l’Intérieur » s’agace Barbara Lefebvre. Des mots qui résonnent d’ailleurs chez le viticulteur, qui estiment que la drogue ramollit le cerveau des teufeurs. Pour rappel, les véhicules de certains fêtards ont été retournés lors de l’événement dans l’Aude
La problématique, finalement, est le « pouvoir » donné aux forces de l’ordre pour stopper les rave-parties et punir les fêtards. « Il y a trop de laxisme » s’indigne d’ailleurs le viticulteur. Rappelons que ces événements sont interdits et sont souvent organisés sur des terrains agricoles et donc privés. Et vous, qu’en pensez-vous ?
