Troisième confinement : le gouvernement va sévir !
Emmanuel Macron avait annoncé une certaine tolérance pour les déplacements lors du week-end de Pâques. Comment font se passer les contrôles de police interrégionaux dès ce mardi 6 avril ?

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Comment font se dérouler les contrôles de police ?
Emmanuel Macron a annoncé un nouveau confinement national de quatre semaines. Cependant, le président avait évoqué une tolérance lors du week-end de Pâques pour les personnes désirant se confiner dans une autre région.
Ainsi, dès ce mardi 6 avril, les déplacements interrégionaux sont interdits, à l’exception des motifs impérieux et professionnel. Toutefois, les citoyens se posent des questions à propos des contrôles de police. Un officier de la Direction générale de la Police nationale (DGPN) a mis les choses au clair.
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Des contrôles dans les points stratégiques
Dès ce mardi, les contrôles de police reprennent normalement. Les forces de l’ordre ont des directives autour de points stratégiques : les gares, les aéroports et les péages.
Pour les gares, les contrôles seront effectués à l’arrivée d’un train. Ainsi, « nous nous positionnons au bout du quai, ce qui permet de contrôler tout le monde », explique l’officier. Ensuite, ils mettent de côté les personnes qui ne peuvent pas présenter leur attestation et prennent le temps de discuter avec eux afin d’établir un possible motif légitime.
Au niveau des péages, les contrôles de police ne durent pas plus d’une heure, sinon les bouchons se forment trop rapidement.
Les contrôles dans les aéroports sont effectués au sol, et réalisés par la Police des frontières. « Elles se trouvent généralement avant la zone franche lorsque vous partez à l’international », explique l’officier.
Entre fermeté et tolérance
Depuis l’annonce du confinement, les directives n’ont pas changé pour les contrôles. « On nous demande de la fermeté, c’est-à-dire aucune tolérance », souligne l’officier. Pourtant, il précise : « Mais on nous demande également d’avoir du discernement, car toutes les situations sont différentes ».
Ainsi, les forces de l’ordre devront faire preuve d’un certain jugement entre fermeté et discernement. « On ne peut pas faire une enquête. Donc soit le policier vous croit, et ça se règle, soit il se rend compte que vous racontez des bêtises et il va gratter un peu plus. Mais ça n’ira pas beaucoup plus loin« , conclut-il.
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