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Ligoté à une cible sous des tirs d’avions de chasse : le terrible bizutage d’un militaire en Corse

Publié par La rédaction le 08 Mai 2021 à 14:59
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C’est une nouvelle histoire de bizutage qui se terminera probablement devant les tribunaux. Pour des faits qui ont eu lieu en 2019, un jeune homme militaire aurait récemment porté plainte après avoir reçu un bizutage violent.

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Affecté à Orange, il aurait été amené en Corse en avion avant d’être attaché à un poteau, la tête recouverte par un sac. De là, des avions de chasse auraient alors roulé et tiré à proximité de lui pendant près d’une vingtaine de minutes.

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Le cauchemar d’un militaire en Corse

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On savait la Corse connue pour réserver un accueil très spécial à ses nouveaux arrivants. Ce jeune militaire a, pour le coup, été plutôt servi. Affecté à la base d’Orange dans le Vaucluse en début d’année 2019, c’est pourtant à Solenzara en Corse que son bizutage, pratique courante dans l’armée, avait pris place. Ce qu’il ne savait pas, c’est que ça allait être, pour lui, le début d’un véritable cauchemar.

Sur place, ses camarades lui placent alors un sac sur la tête pour qu’il soit dans le noir le plus total. Ils l’attachent ensuite sur un poteau, qui s’avère, en réalité, être une cible de tir des avions de chasse. Rapidement et pendant près de vingt minutes, ces derniers passeront à proximité du bizuté, faisant tourner leurs moteurs et leurs tirs… à plein régime.

armee militaire bizutage corse

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Il porte plainte deux ans après

Si le militaire concerné a mis du temps avant de se référer à la justice, c’est avant tout parce qu’il espérait que des sanctions plus importantes soient prises en interne. En vain. « Il s’est rapidement rendu compte que dans l’armée, on ne dénonce rien. Il a essayé de faire carrière, mais en fait, il était très, très mal », confie son avocat. Une absence de décision se résumant parfaitement dans les propos des autorités militaires : « C’était complètement con, mais pas dangereux ». Visiblement, l’armée mériterait de serrer un petit peu plus la vis.

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