« Autant crever de faim » : les téléspectateurs choqués par un reportage sur les cantines scolaires
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Que se cache-t-il vraiment dans les assiettes des enfants à l’école ? Ce dimanche 6 mars 2022, Sept à Huit a diffusé un reportage au sujet des cantines scolaires. Des images qui ont choqué et écoeuré les téléspectateurs.
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Le véritable casse-tête des cantines scolaires
Ce dimanche 6 mars, l’émission Sept à Huit diffusée sur TF1 s’est intéressée aux cantines scolaires. Entre diversification alimentaire, plaisir gustatif, obligations nutritionnelles et budget limité, l’alimentation des enfants à l’école est un véritable casse-tête.
Sept à Huit a suivi une cuisine collective chargée d’approvisionner 19 communes de Seine-Saint-Denis, ainsi que les diététiciennes qui élaborent le menu des enfants. La loi demande aux diététiciens d’intégrer plus de bio et moins d’emballages en plastique.
D’autres critères doivent être respectés : au moins 10 fruits frais, quatre poissons et dix crudités chaque mois. Un ensemble de normes pour un budget à moindre coût : un plateau inférieur à deux euros par jour.
Des perturbateurs endocriniens présents dans les menus
Pour respecter le budget demandé, les cantines scolaires sont obligées de faire appel à des cantines collectives. Ces dernières produisent en grande quantité et livrent ensuite les plats dans des barquettes en plastique.
Lorsque les plats arrivent dans les écoles, ils sont directement réchauffés dans leurs emballages. « Selon l’Anses, une agence nationale indépendante, des molécules de plastique se mélangeraient alors avec la nourriture » , entend-on dans le reportage. Des perturbateurs endocriniens qui, ingérés à répétition, favoriseraient la puberté précoce et les cancers infantiles.
Outre la qualité des produits, le gaspillage alimentaire est une véritable problématique des cantines scolaires. Chaque jour en France, un tiers de la nourriture servie dans les cantines finit à la poubelle. Après la diffusion de ce reportage, les internautes sont nombreux à déplorer la qualité des repas : « Du plastique dans la bouffe de nos enfants » , « Juste le voir, ça fait gerber » , « On ne fait pas de miracle avec deux euros » ou encore « Autant crever de faim direct » , pouvait-on lire sur Twitter.
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