Algérie, Tunisie, Maroc : Le durcissement de l’octroi de visas en France pour ces pays créé la polémique
Ce mardi 28 septembre, au matin, le porte-parole du gouvernement a confirmé la baisse du nombre de visas accordés aux ressortissants maghrébins. Cette décision est rendue « nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas » affirme Gabriel Attal.
L’accès au visa complexifiée
La France a décidé de renforcer les conditions d’obtention des visas pour les pays Maghrébins (Maroc, Algérie, Tunisie). Selon le porte-parole, Gabriel Attal, ils refuseraient de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés exclus de la France.
« C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France » , a-t-il affirmé sur la chaîne Europe 1. Il a également évoqué la baisse à venir de 50% du nombre de visas délivrés pour les ressortissants du Maroc et de l’Algérie. En ce qui concerne la Tunisie, elle est de 33%.
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« Des règles à appliquer »
D’après Gabriel Attal, l’attitude de ces pays « freine l’efficacité des reconduites effectives » à la frontière, lorsque les obligations de quitter le territoire français sont tombées. Un dialogue a déjà été fait à ce sujet, « aujourd’hui on met cette menace à exécution » , a-t-il justifié.
Cette discorde a été abordée par le Premier ministre Jean Castex et des membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Des réunions avec les ambassadeurs des pays concernés ont aussi eu lieu. Néanmoins, « à un moment quand les choses ne bougent pas nous faisons appliquer les règles » , a-t-il ajouté.
La durée d’application de cette mesure n’a pas encore été donnée : le porte-parole du gouvernement français affirme qu’elle avait été « décidée il y a quelques semaines » et « va être mise à exécution« pour « pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laissez-passer consulaires » .
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