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Ce métier qui rend le plus heureux n’a rien de prestigieux… et c’est justement pour ça qu’il cartonne

Publié par Killian Ravon le 30 Nov 2025 à 14:03

Une étude récente l’affirme. Le métier qui rendrait le plus heureux n’est ni celui des cadres hyper connectés. Ni celui des stars très bien payées. Il se pratique au grand air, loin des open spaces, avec les mains qui travaillent plus que le clavier.

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Jardinier souriant accroupi dans un massif de fleurs colorées, travaillant la terre avec une petite pelle dans un parc
Ce jardinier a troqué l’open space pour les fleurs, et ça se voit sur son sourire.

Derrière cette profession toute simple se cache une vraie leçon sur le bonheur au travail… et une surprise finale qui pourrait bien vous donner envie de changer de vie.

La vidéo du jour à ne pas manquer
Jardinier au travail dans un grand jardin fleuri, vu de dos, entre massifs colorés et allées parfaitement entretenues.
« Un quotidien les pieds dans l’herbe plutôt que collé à un écran. »
Crédit : Pixabay / terimakasih0
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Et si on se trompait complètement sur le bonheur au travail ?

Pendant longtemps, on a cru que pour être vraiment satisfait de sa vie pro, il fallait viser haut. Dans l’imaginaire collectif, les métiers qui font rêver sont ceux des carrières prestigieuses, entre médecin reconnu, développeur informatique très demandé ou expert des présentations PowerPoint qui enchaîne les réunions. Le costume-cravate, l’ordinateur dernier cri et le badge d’entreprise semblaient presque être des passages obligés vers la réussite.

Sauf que la réalité, elle, est souvent bien plus nuancée. Derrière les beaux intitulés de poste, on retrouve parfois une forte pression, des horaires à rallonge et un stress au travail qui finit par tout gâcher. Les délais serrés, les mails à toute heure et l’impression de ne jamais déconnecter peuvent rapidement faire oublier le salaire ou le prestige de la fonction. Beaucoup finissent par se demander si tout cela en vaut vraiment la peine.

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C’est dans ce contexte qu’une étude relayée par le magazine Grazia est venue jeter un pavé dans la mare. En observant le niveau de satisfaction de différentes professions, elle met en avant un métier que l’on a tendance à sous-estimer. Un métier discret, rarement cité dans les soirées ou sur LinkedIn, mais qui coche pourtant toutes les cases du métier épanouissant.

Employé des espaces verts vu de haut, entre pelouse et massif de tulipes, en plein entretien d’un jardin résidentiel. »
« Quand la journée de travail se mesure en fleurs qui éclosent. »
Crédit : Pixabay / benzoufi

Un métier modeste, mais en tête du podium du bonheur

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Le résultat a de quoi surprendre. Loin des grandes tours de bureaux, ce métier se pratique dehors, au contact direct du vivant. Pas besoin d’une ribambelle de diplômes ni d’un jargon compliqué pour l’exercer. Il est souvent perçu comme « modeste », parfois même considéré comme un simple job pratique, alors qu’il cache en réalité une profondeur insoupçonnée.

L’étude montre que ceux qui l’exercent se déclarent très satisfaits de leur quotidien. Ils ne parlent pas de stock options ni de réunions stratégiques, mais plutôt de gestes simples, de tâches concrètes et de la sensation d’être utile. Là où d’autres emplois misent tout sur la reconnaissance sociale, ce métier repose sur une forme de simplicité assumée qui séduit de plus en plus.

Ce n’est pas un hasard si cette profession se situe à mille lieues de l’image du salarié vissé à son ordinateur. Ici, le bureau, c’est l’extérieur. Le décor change au fil des saisons, le rythme suit une logique naturelle plutôt que celle d’un agenda saturé. Et cela joue énormément sur la façon dont ces professionnels perçoivent leur équilibre vie pro-vie perso.

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Travailleur penché sur un arbre dans un jardin boisé, en train de creuser ou planter près d’un grand tronc.
« Un métier où chaque geste transforme le paysage. »
Crédit : Pixabay / Hans

Les ingrédients d’un quotidien vraiment épanouissant

Ce qui ressort des témoignages, c’est d’abord la place du travail manuel. Dans ce métier, on utilise ses mains autant que sa tête. On creuse, on plante, on entretient, on façonne. À la fin de la journée, on peut littéralement voir ce qui a été accompli. Cette dimension concrète est souvent citée comme une source majeure de satisfaction, loin de la sensation d’abstraction que peuvent ressentir ceux qui passent leurs journées à gérer des fichiers ou des tableaux.

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Autre ingrédient essentiel : le contact avec la nature. Là où beaucoup rêvent d’une pause de cinq minutes à la machine à café, ces professionnels passent leurs journées entourés de plantes, d’arbres, de fleurs ou de pelouses à entretenir. La météo influence leur routine, les saisons rythment leurs projets et, même si tout n’est pas idyllique, ce lien au vivant donne une couleur particulière à leur quotidien.

Ce métier permet aussi de voir, au sens propre, les fruits de son travail. Ce qui n’était au départ qu’un terrain nu ou un espace en friche se transforme peu à peu en lieu agréable, fleuri, structuré. Et ce résultat tangible nourrit un fort sens au quotidien. Ce n’est pas seulement « faire des tâches » : c’est contribuer à créer ou à préserver un environnement dont d’autres profiteront ensuite.

Jardinier entre haies et parterres verdoyants dans un jardin historique, occupé à l’entretien des massifs.
« Derrière chaque jardin impeccable, des heures de travail patient. »
Crédit : Wikimedia Commons / Richard Sutcliffe (CC BY-SA 2.0)
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Le calme avant tout

Loin du vacarme permanent du téléphone et des notifications, ce métier offre un cadre plus calme, même lorsqu’il faut suivre un planning. Bien sûr, il existe des contraintes, des coups de rush, des aléas météo ou des demandes exigeantes.

Mais la pression y est d’une autre nature que dans certains postes très exposés. Le sentiment d’être utile et de maîtriser ce que l’on fait semble prendre le dessus sur la course folle aux objectifs chiffrés.

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Ce quotidien entretient aussi une forme de présence à soi. Travailler dehors, répéter des gestes, observer ce qui pousse ou ce qui doit être taillé crée une forme de concentration différente, presque méditative. Beaucoup y trouvent une réponse à l’envie de ralentir et de se reconnecter à quelque chose de plus concret que des fichiers partagés ou des réunions en visioconférence.

Une autre idée du choix de carrière

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Ce métier rappelle une chose essentielle : un choix de carrière ne se résume pas à une fiche de poste ou à un salaire. Dans le cas présent, choisir cette voie, c’est accepter de miser sur la sobriété plutôt que sur le prestige. C’est préférer une reconnaissance plus discrète, mais un quotidien aligné avec ses valeurs, plutôt que de courir après le regard des autres.

L’étude met finalement en lumière à quel point nos critères d’orientation peuvent être biaisés. On valorise souvent les fonctions les plus visibles, celles qui impressionnent sur le papier, en oubliant de se demander ce que l’on veut vraiment vivre chaque jour. Le métier mis en avant ici montre au contraire que la reconversion professionnelle vers une activité jugée simple peut apporter un immense mieux-être.

Pour mieux comprendre cette réalité, certains conseillent de s’immerger dans le vécu de ceux qui exercent ce genre de profession. Des témoignages en vidéo permettent d’entendre directement les travailleurs raconter leur parcours, leurs motivations, leurs doutes et ce qu’ils aiment aujourd’hui dans leur emploi. Ces récits concrets éclairent autrement la question de l’orientation professionnelle.

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Ils montrent que l’on peut partir d’un univers très différent, quitter un bureau, abandonner un secteur très valorisé socialement et trouver, ailleurs, une paix intérieure et une satisfaction que l’on ne soupçonnait pas. Un peu comme si, en sortant des sentiers battus, on redécouvrait des métiers que l’on croyait réservés à d’autres.

Équipe de jardiniers à l’œuvre dans un grand jardin clos, entre allées, pelouses et massifs soigneusement tracés.
« Le bonheur au travail se cultive aussi en équipe. »
Crédit : Wikimedia Commons / Chris Holifield (CC BY-SA 2.0)

Comment trouver, vous aussi, le métier qui vous fait vibrer ?

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Derrière cette étude, la leçon est assez claire : il n’existe pas un seul modèle de réussite. Un métier épanouissant n’est pas forcément celui qui fait le plus parler de lui, ni celui qui promet la plus grosse rémunération. Il est surtout celui qui colle à vos envies profondes, à votre rythme, à ce que vous avez envie d’apporter au monde.

Rester curieux est sans doute le meilleur point de départ. Explorer des secteurs que vous n’aviez jamais considérés, écouter des témoignages, vous renseigner sur les formations possibles, regarder des vidéos métiers ou consulter des fiches détaillées peut ouvrir des portes inattendues. Certaines plateformes d’orientation proposent justement de découvrir, en quelques minutes, le quotidien de dizaines de professions différentes.

Si la vie en plein air ne vous attire pas du tout, ce n’est pas grave. L’idée n’est pas de forcer tout le monde à suivre le même chemin, mais de rappeler qu’il existe une multitude d’options. Des métiers créatifs, d’autres plus techniques, certains plus physiques, d’autres davantage centrés sur la relation aux gens. L’essentiel est de trouver ce qui fait vraiment sens pour vous, loin des injonctions extérieures.

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Vous pouvez commencer simplement, en vous demandant dans quelles situations vous vous sentez le plus serein, le plus concentré, le plus utile. Est-ce en bougeant, en étant dehors, en fabriquant quelque chose, en aidant directement des personnes, en analysant des problèmes complexes ?

À partir de ces questions, il devient plus facile de repérer les métiers qui pourraient nourrir ce que vous recherchez vraiment dans le bonheur au travail.

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Ce métier qui fait vraiment pousser le bonheur

Reste la question qui intrigue tout le monde : quel est donc ce métier qui arrive en tête du podium de la satisfaction professionnelle ? L’étude relayée par Grazia révèle que ce ne sont ni les cadres sup, ni les experts ultra connectés, ni les professions très médiatisées qui dominent le classement.

Ce sont celles et ceux qui passent leurs journées à préparer des massifs, à planter, tailler, arroser, entretenir des espaces verts, accompagner la croissance des végétaux et transformer des terrains bruts en lieux agréables à vivre. Leur quotidien se déroule entre outils, terre, végétation et saisons qui changent, avec un rapport très direct au temps qui passe et à ce qui grandit.

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Tout au long de l’article, vous avez peut-être deviné l’orientation, mais la surprise reste entière jusqu’ici : selon cette étude, le métier qui rendrait le plus heureux serait tout simplement celui de jardinier.

Un travail en apparence ordinaire, parfois sous-estimé, mais qui conjugue travail manuel, contact avec la nature et sens au quotidien. De quoi donner envie, peut-être, de regarder différemment ces métiers simples qui font discrètement fleurir le bonheur.

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