« On dégage le RN », « la police tue » : des messages contre la police et le RN projetés en pleine Fête des Lumières à Lyon
Les messages n’ont pas manqué d’attirer l’attention des passants et ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
La Fête des lumières comme espace de revendications
« La police blesse et tue ». Tel est le constat du collectif écologiste des Soulèvements de la Terre, qui revendique des illuminations… pour le moins étonnantes. En lieu et place de la traditionnelle Fête des lumières, ce sont des revendications pour le moins étonnantes que découvrent les Lyonnais sur la façade du musée des Beaux-Arts.
« Non à l’État policier », « La violence policière est partout« , ou encore « On dégage le RN », lit-on encore. Des messages sans équivoque qui ne tardent pas à faire le tour des réseaux sociaux.
À lire aussi
"La police blesse et tue": des messages contre les forces de l'ordre projetés durant la Fête des Lumières à Lyonhttps://t.co/yX7067WCjO pic.twitter.com/6QQrU3jKS7
— BFM (@BFMTV) December 7, 2025
Scandalisés, les élus lyonnais – et plus largement du Rhône – montent au créneau et condament « une atteinte grave à nos institutions et un message dangereux qui salit celles et ceux qui protègent les Lyonnais chaque jour ». La préfète Fabienne Buccio dénonce un « insupportable message de haine à l’encontre de la police nationale » et exprime dans le même temps « son indéfectible soutien » aux forces de l’ordre.
À lire aussi
Les politiques se positionnent
« Dans un moment aussi mobilisateur pour nos agents de police, ces prises à partie publiques sont d’autant plus déplorables », s’indigne à son tour le maire sortant de Lyon, Grégory Doucet. Comme la préfète, il exprime sa « pleine solidarité aux policiers municipaux et nationaux dénigrés en marge de la Fête des lumières ».
Toujours introuvables, les auteurs des projections sont encore activement recherchés par les forces de l’ordre.
Pour rappel, la Fête des lumières 2025 s’est tenue du 5 au 8 décembre. Elle accueille chaque année près de deux millions de spectateurs et expose des œuvres lumineuses sur les façades de bâtiments emblématiques de la ville. Une tradition qui découle d’une fête catholique, qui remerciait à l’époque la Vierge Marie, protectrice de la cité, chaque 8 décembre, en déposant des luminions aux fenêtres.