Restaurants : Les terrasses rouvriront-elles dès le 1er avril ?
Le gouvernement pour les Pyrénées-Orientales et les départements de la Nouvelle-Aquitaine ont reçu une requête. L’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie (UMIH) a demandé la réouverture des terrasses des restaurants dès le 1er avril.
Les terrasses des restaurants rouvriront-elles dès le 1er avril ?
Pouvons-nous espérer la réouverture des terrasses dès le 1er avril ? L’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie (UMIH) a évoqué cette requête au Premier ministre en passant par son président confédéral, Roland Héguy.
Deux semaines plus tôt, le gouvernement a reçu la proposition d’un plan de réouverture en trois étapes pour les restaurants ainsi que les bars. Ce sont les organisations professionnelles des métiers de la restauration et de l’hôtellerie, dont l’UMIH, qui ont envoyé cette proposition.
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La réouverture des terrasses était la première étape de ce plan. Pour enclencher ce plan de réouverture, les terrasses seraient ouvertes uniquement à l’heure du déjeuner pour une durée de trois semaines, dès le 1er avril. La jauge serait fixée à 50% des places et dans le respect d’un protocole sanitaire.
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Seulement dans certains départements
Cette mesure ne toucherait pas l’ensemble du territoire français, en raison des régions plus touchées que d’autres. « On a annoncé un renforcement des mesures sanitaires pour les départements les plus touchés par l’épidémie. Pourquoi pas un assouplissement là où c’est possible ? », explique Roland Héguy, président de l’UMIH.
Trois arguments appuient la demande de l’UMIH. D’abord, les associations professionnelles redoutent une concurrence déloyale. L’Espagne est limitrophe de ces départements, là où les restaurants sont ouverts.
Ensuite, le taux d’incidence est faible dans ces territoires. Pour finir, la météo est un point important pour les associations des métiers de la restauration et de l’hôtellerie. « Toutes ces personnes, qu’on peut voir agglutinées sur les trottoirs pour déjeuner ou boire un coup, seraient certainement mieux dans nos établissements. Et vu le protocole mis en place, elles prendraient moins de risques », indique Roland Héguy.
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