« Toucher la ch*tte à la voisine » : Cette application à boire qui dérape en soirée
Initialement, cette application a été conçue pour accompagner, avec fun, les soirées arrosées. Finalement, beaucoup d’utilisateurs sont déçus et dénoncent un comportement qui pourrait être « répréhensible dans le cadre de la loi ».
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Une application très prisée par les jeunes
Créée en 2015 par deux étudiants, l’application Picolo se définit comme un « jeu à boire », très prisée des jeunes. Il faut dire qu’elle est très populaire avec pas moins de 20 millions d’utilisateurs. Le principe est plutôt simple, et assez ludique en soi. En effet, en groupe, ou à tour de rôle, vous devez répondre à des questions. Mais aussi suivre des indications complétement déjantées. Et c’est justement cela qui fait actuellement polémique.
En effet, comme ont pu le constater certains utilisateurs, certaines demandes sont à la limite de banaliser les violences sexuelles, les discriminations ou bien encore le harcèlement.
« Frotter sa tête contre les parties intimes de quelqu’un », « imiter l’accent congolais », « mimer une fellation ».
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Certaines propositions encourageraient les joueurs à franchir la barrière du consentement
Sur l’application, les joueurs ont accès à un mode de jeu gratuit, mais peuvent également souscrire à un abonnement, le but étant de débloquer quatre autres thématiques. Et c’est précisément l’une d’entre elles, « orientée questions coquines », qui est au cœur de la polémique.
En effet, certaines femmes déplorent que très souvent, lorsqu’elles jouent à ce jeu avec la gent masculine, un climat de domination s’installe. D’autres estiment que certaines propositions s’amusent des violences sexistes, et encouragent malheureusement les joueurs à franchir la barrière du consentement.
« Avez-vous déjà fait l’amour avec quelqu’un alors que vous n’aviez pas envie, mais qui finalement a insisté suffisamment ? »
Dans un commentaire publié en juillet 2021 sur le Google Play Store, une jeune femme assure boycotter l’application après avoir lu cette question :
« Une question qui contribue à la culture du viol dans toute sa splendeur. », assure-t-elle notamment.
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