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« Je hais Poutine » : l’entraîneur du PSG prêt à s’en prendre au président russe ?

Publié par Lou Tabarin le 05 Mar 2022 à 14:00
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En décembre dernier, l’équipe féminine du PSG entraînée par Didier Ollé-Nicolle était en Ukraine pour disputer un match de la Ligue des champions. Depuis l’assaut des russes dans le pays, la ville est méconnaissable. Choqué par cette nouvelle, le coach du PSG a violemment blâmé Vladimir Poutine.

Le 2 mars, l’armée russe est arrivée aux portes de Kharkiv en Ukraine. La deuxième plus grande ville du pays est totalement détruite, et au moins 18 habitants sont morts. L’ancien footballeur et entraîneur Didier Ollé-Nicolle s’est confié au Parisien sur son amertume face aux images désolantes de la destruction de la ville dans laquelle il s’était rendu quelques mois plus tôt.

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Il ne mâche pas ses mots

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Les tensions entre l’Ukraine et la Russie étaient déjà présentes depuis longtemps. Didier Ollé-Nicolle confie qu’il sentait que quelque chose aller se produire : « Il y a deux ou trois semaines, je craignais cette guerre […] j’avais un mauvais pressentiment » .

Très inquiet pour les Ukrainiens, l’ancien entraîneur de Nice a une pensée émue pour eux, et plus particulièrement pour les habitants de Kharkiv qu’il a côtoyé : « Je pense effectivement à tous les gens qu’on a croisés à Kharkiv. Quand on voit les dégâts sur Kharkiv aujourd’hui, cette ville où on était…  » .

En plus de dénoncer l’attaque russe en la qualifiant de « trop affreux et trop dégueulasse » , l’entraîneur s’en est pris au principal responsable, Vladimir Poutine. Et il ne mâche pas ses mots : il le déteste. Il considère le chef d’État comme imprévisible et dangereux « quand on a à faire à Poutine, tout peut arriver » .

Une ville symbolique pour l’entraîneur

Depuis l’été, Didier Ollé-Nicolle entraîne l’équipe féminine du PSG. L’ancien footballeur est ambitieux, et compte bien guider les joueuses vers le plus haut niveau. C’est pour l’instant chose faite, puisque les filles n’ont perdu aucun match lors de la Ligue des champions féminine 2021-2022, qui reprendra le 22 mars contre le Bayern de Munich.

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Pour disputer le cinquième match du championnat, les joueuses du PSG et leur entraîneur s’étaient rendus à Kharkiv. Un bon souvenir pour l’entraîneur, qui confie se souvenir particulièrement de la force mentale des Ukrainiens. « On voyait les gens aller au boulot, marcher, être déjà en souffrance parce que ce n’est pas un peuple pour qui tout est facile, que ce soit sur le plan géographique, du froid, de la neige, des moyens économiques. Mais on se rend compte qu’ils sont fiers, ils défendent leur pays » .

Malgré cela, Didier Ollé-Nicolle a aujourd’hui un regret face à ce qui se passe de l’autre côté de l’Europe : « On a un sentiment d’impuissance par rapport à un mec qui décide de la vie des gens » . Énième attaque contre Vladimir Poutine, il invite le monde du sport à prendre la parole contre la Russie : « J’aime en ce moment les sportifs qui l’ouvrent, qui montent au créneau et qui appellent tout le monde à se révolter » .

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