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Triste nouvelle : la Bretagne a perdu l’une de ses plus célèbres Bigoudène !

Publié par Romane TARDY le 09 Avr 2020 à 20:38
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Vous connaissez la fameuse coiffe bigoudène, typique de la Bretagne. Eh bien, l’une de ces porteuses phares est décédée. En effet, Marie-Louise Lopéré qui portait cette coiffe mieux que personne dans la pub mythique de Tipiak nous a quittés. La Bretagne est en deuil ! Retrouvez la pub dans la vidéo ci-dessous : 

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La Bigoudène, les crêpes, le triskèle, autant de symboles qui représentent la belle région qu’est la Bretagne. Pourtant, aujourd’hui, l’ambiance est moins à la joie. Une célèbre Bigoudène nous a quittés !

Marie-Louise Lopéré, la Bigoudène de la pub Tipiak décède à 97 ans

Vous connaissez tous cette fameuse publicité « Tipiak Pirates » où trois femmes âgées portant des Bigoudènes testent différents produits de la marque Tipiak. Originaire du Finistère, l’une d’entre elles Marie-Louise Lopéré est décédé à l’âge de 97 ans. Elle s’est éteinte dans un Ehpad de Penmarc’h, ville où elle a passé toute sa  fin de vie. Elle est partie d’une mort naturelle et sans lien avec le coronavirus.

C’est en 2012 que la Bretonne pure souche se fait connaître dans un spot publicitaire de la marque Tipiak. Elle apparaissait avec Alexia Coudal et Andrée Le Floch. Dans la publicité, elles s’indignaient que la marque leur vole leurs recettes traditionnelles et criaient donc « Pirates » . Les trois femmes formaient la deuxième équipe de la marque, alors que les trois anciennes étaient décédées.

Une femme très appréciée

Marie-Louise Lopéré a porté la Bigoudène presque toute sa vie comme habit du dimanche et était l’une des dernières à le faire. Affaiblie, elle avait dû la retirer en 2017.  « C’était une femme d’une élégance incomparable. Elle avait du chic et elle savait s’exprimer. Marie-Louise ne portait pas la coiffe par orgueil, pour se montrer, mais pour témoigner d’un passé » , raconte Michel Bolzer, le repasseur de coiffes de Plomelin, cité par Le Télégramme. Elle avait également reçu la médaille de la ville de Pemarc’h en 2016 à l’occasion de la journée du droit des femmes. Une chose est sûre : elle sera regrettée.

Sources : Ouest-France, Le Télégramme

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