Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

Fuite des sujets du bac 2023 : une enquête a été ouverte

Publié par Gabrielle Nourry le 22 Mar 2023 à 13:58
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Les candidats au bac STMG ont vu leur épreuve interrompue ce mardi 21 mars dans l’après-midi. La raison ? L’Éducation nationale a constaté que le sujet avait fuité et de nouvelles copies ont été distribuées aux élèves.

À lire aussi : 100 copies d’élèves totalement hilarantes ! Les profs ont de quoi s’arracher les cheveux parfois !

Une épreuve de spécialité suspendue après une fuite de sujet

Depuis lundi 20 mars et jusqu’au mercredi 22 mars, 536 000 élèves planchent sur leurs épreuves de spécialité. Chacune des épreuves est dotée d’un coefficient 16, elles compteront donc pour un tiers dans la moyenne finale. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu ce mardi 21 mars pour certains candidats.

Alors que le baccalauréat se poursuivait à 14h ce mardi, plusieurs élèves de la filière STMG ont dû arrêter de composer seulement quelques minutes après le début de l’épreuve. Les lycéens ont été contraints d’attendre les instructions dans la salle d’examen.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

« Il y a eu une fuite du sujet d’éco-droit » a indiqué le ministère. La fuite n’aurait été connue qu’à 13 h 58 alors que l’épreuve débutait à 14h. Elle aurait eu lieu sur les réseaux sociaux en fin de matinée, selon le ministère de l’Éducation nationale.

baccalaureat

À lire aussi : Un préfet viré après avoir coupé la « tignasse » d’un élève pendant les épreuves du Baccalauréat

Un incident qui a provoqué la colère des enseignants

L’examen a pu reprendre une heure après le début initial, soit vers 15h, pour les 82 000 candidats concernés. Un nouveau sujet a été proposé aux élèves, comme ceci est prévu en cas de problème pour chaque examen.

« La durée de l’épreuve sera décalée d’une heure » a indiqué le ministère, précisant qu’une « enquête interne va être menée » afin de trouver la source de cette fuite. L’incident a évidemment fait réagir les syndicats d’enseignants qui ont manifesté leur colère sur les réseaux sociaux.

Le SNES-FSU, syndicat majoritaire des collèges et lycées a pointé du doigt ce dysfonctionnement. « Non, ce ne sont pas des conditions “normales” ! » peut-on lire sur Twitter, faisant référence à la déclaration du ministre Pap Ndiaye qui assurait que les épreuves s’étaient déroulées normalement.

À lire aussi : « Le baccalauréat est mort. » : il dévoile pourquoi tout le monde a son bac désormais… édifiant !