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Un professeur condamné pour agressions sexuelles sur plusieurs élèves

Publié par Elodie GD le 22 Nov 2023 à 8:08
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Accusé d’agressions sexuelles par plusieurs élèves, Guillaume Huertas a été condamné à trois ans de prison dont 30 mois avec sursis. L’homme de 34 ans était, à l’époque des faits, professeur de physique-chimie au lycée privé Saint-Vincent de Senlis.

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Un professeur « proche de ses élèves »

Les faits se sont déroulés en 2015, alors que l’homme avait 25 et 26 ans. À l’époque, Guillaume Huertas enseigne la physique-chimie au lycée de Saint-Vincent de Senlis.

Réputé pour être « à l’écoute » et proche de ses élèves, il use de cette popularité pour se rapprocher de trois adolescentes en particulier. Dans leurs plaintes, toutes trois évoquent des attouchements : des caresses sur les seins et les fesses de la part de l’enseignant.

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Elles insistent notamment sur la fête de fin d’année du lycée. Fête à laquelle il est arrivé avec une bouteille de vodka.

Un professeur condamné à trois ans de prison

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Trois élèves portent plainte

Durant la soirée, l’une des plaignantes s’enferme dans les toilettes pour échapper au professeur. Une autre feint l’ivresse et fait semblant de s’être endormie pour qu’il la laisse tranquille. La troisième rapporte une pénétration digitale au bord de la piscine, ainsi qu’un baiser forcé. Elle évoque aussi une agression sexuelle, survenue le même soir alors qu’elle dormait dans un lit avec une amie, chez ce professeur.

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À la barre, Guillaume Huertas se défend : « Elle était consentante, c’était mutuel » . Une défense inefficace qui n’aura pas su convaincre son auditoire. De plus, le trentenaire assure qu’il « n’avait pas conscience du décalage » avec ses élèves. Il les qualifie même « d’amies » lors de sa prise de parole.

Lors de l’audience, un expert souligne « l’immaturité psychologique » du prévenu. Prévenu qui a été suspendu de l’Éducation nationale dès le dépôt des plaintes en 2018. Si elles ont été classées sans suite dans un premier temps, la chambre de l’instruction a décidé de rouvrir l’enquête. Selon elle, les infractions étaient suffisamment caractérisées.

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