Remboursement de la taxe foncière : comment savoir si vous y avez le droit ?
Très bonne nouvelle, de nombreux Français peuvent avoir droit à un remboursement de leur taxe foncière. Mais, concrètement, qui est concerné par ce gain d’argent ? On vous explique tout.
Impôts : de nombreux impôts et taxes à régler
D’avril à juin 2025, de nombreux Français ont dû remplir leur déclaration d’impôt sur le revenu en fonction de leurs ressources 2024. Certains ont dû payer une somme, d’autres ont déjà assez payé avec le prélèvement à la source quand d’autres ont eu droit à un remboursement pour trop-payé.
En France, nous avons beaucoup d’impôts et de taxes différentes. Surtout quand on est propriétaire de son logement. Lorsqu’on est propriétaire de son logement, on peut être amené à payer la taxe des ordures ménagères, les impôts sur le revenu, mais aussi des taxes liées au logement.
Par exemple, une taxe d’aménagement en cas d’abri de jardin, une taxe si vous avez un grand poulailler, ou encore des taxes si vous avez une piscine, un garage, un climatiseur fixe ou encore une véranda. Tout dépend de la situation, mais aussi de la région.
Et, il y a la plus redoutée : la taxe foncière. Alors que la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales, la taxe foncière continue de s’exercer pour les propriétaires. Mais, c’est quoi exactement la taxe foncière ?
C’est quoi la taxe foncière et quel est le délai pour la payer ?
C’est un impôt local dû chaque année par les propriétaires d’un logement (maison, appartement, terrain, etc). Elle sert à financer les collectivités territoriales comme les communes et les départements. Cet argent peut notamment servir à refaire des routes, entre autres.
Cette taxe se base sur la valeur locative cadastrale du bien, c’est-à-dire le loyer théorique qu’il générerait s’il était mis en location, auquel s’applique un taux fixé par chaque collectivité. Donc deux maisons identiques peuvent avoir des taxes très différentes selon qu’elles soient à Paris ou dans la Creuse.
Il existe deux grandes catégories : la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les logements, et la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) pour les terrains nus, les terres agricoles, etc. Pour la plupart des propriétaires, c’est le premier qui intéresse.
La taxe foncière est payable chaque année à l’automne, généralement en octobre. En 2025, la date limite de paiement devrait se situer autour du 15 ou 21 octobre, selon si vous payez par chèque ou en ligne.
« Il s’agit des mêmes échéances pour les personnes soumises à l’impôt sur la fortune immobilière. En 2025, les propriétaires auront jusqu’au 15 octobre pour s’acquitter de leur taxe foncière s’ils n’utilisent pas le service en ligne », lit-on chez le Parisien.
Quel est le montant de la taxe foncière en France ?
Chaque année, la taxe foncière semble de plus en plus élevée. Son prix dépend de la commune et du logement et de nombreux propriétaires ont subi l’inflation de cette taxe. En 2023, la taxe foncière moyenne pour une maison de 100 m2 en France était d’environ 1100 euros.
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Dans les grandes villes, c’est souvent plus : autour de 1200 à 1500 euros à Lyon, Toulouse ou Nice, et jusqu’à 2000 euros ou plus à Marseille. À Paris, la taxe foncière est historiquement plus basse mais elle a bondi de 52 % en 2023.
En 2023, la hausse moyenne de la taxe foncière en France a été de + 7,1 %, une des plus fortes depuis 10 ans. Pour cause, on peut citer la réévaluation nationale de la valeur locative cadastrale, indexée sur l’inflation. De plus, certaines villes ont cumulé ça avec une hausse locale des taux votés par les communes.
Peut-on avoir droit à une exonération ?
Heureusement, certaines personnes peuvent avoir droit à une exonération totale ou partielle de la taxe foncière. Alors qu’il existe de nombreuses réductions d’impôts (emplois à domicile, dons à une association), l’exonération de taxe foncière est accessible à certains.
Par exemple, de nombreux retraités peuvent avoir droit à cette exonération sous conditions. C’est notamment le cas de certains retraités très âgés, invalides ou modestes. Aussi, certains logements neufs peuvent être exonérés temporairement (2 ans après construction).
40 % des contribuables victimes d’une erreur de calcul ?
La taxe foncière peut s’accompagner d’autres taxes pour les propriétaires comme, donc, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, la taxe d’aménagement, la taxe sur les logements vacants ou les impôts sur les revenus locatifs et l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
Mais, c’est vrai que la taxe foncière demeure très redoutée. Si vous n’avez pas le droit à une exonération, vous avez peut-être cependant le droit à un remboursement de la part du fisc pour cette année 2025. C’est le cas pour de nombreux propriétaires, peut-être vous aussi ?
Cet été, de nombreux ménages vont effectivement recevoir un papier important venu des impôts. Ce papier est envoyé soit par courrier soit sur votre espace en ligne des impôts. Ce document, c’est l’avis de taxe foncière pour les propriétaires.
D’après une information révélée par Franceinfo : « 40 % des contribuables pourraient être concernés par une erreur de calcul ». Près de 18 millions de personnes s’acquitteraient d’une taxe foncière plus élevée que ce qu’ils devraient réellement payer.
Un homme se faire rembourser 20 % de baisse sur sa taxe foncière
« Un propriétaire est parvenu à se faire rembourser l’équivalent de 20 % de baisse sur sa taxe foncière en quatre ans, après avoir découvert que le fisc avait surévalué un coefficient, faisant monter la facture pour son immeuble », explique alors le média.
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En fait, le montant de la taxe foncière est basé sur la valeur locative cadastrale, elle-même calculée à partir de plusieurs critères : superficie, localisation, nombre de pièces, et surtout l’état du logement, via un coefficient d’entretien compris entre 0,8 et 1,2.
Un logement neuf ou bien rénové aura un coefficient élevé (1,1 à 1,2), tandis qu’un immeuble ancien ou mal entretenu devrait être valorisé à la baisse (proche de 0,8). Le problème c’est que ce coefficient est rarement réévalué, même quand le bâtiment se dégrade.
D’après Franceinfo, un homme du nom de Pierre Boulet aurait obtenu un remboursement d’une partie de sa taxe foncière. « Pierre est propriétaire de 25 biens immobiliers. […] Sa taxe foncière lui a paru trop élevée », peut-on lire.
« En cause, selon lui, un paramètre de calcul méconnu : le coefficient d’entretien, censé refléter l’état de vétusté de l’immeuble. […] 1700 euros lui ont été remboursés sur les quatre dernières années », peut-on alors lire dans le média.
Comment savoir si vous avez le droit à un remboursement ?
Et si vous avez droit, vous aussi, à un remboursement de votre taxe foncière ? Si votre bien est ancien, mais évalué avec un coefficient trop élevé, vous payez peut-être trop chaque année. Et l’administration fiscale ne rectifie pas automatiquement l’erreur. C’est donc à vous de contester.
Capital explique comment savoir si vous avez droit à un remboursement. La première étape consiste à demander la fiche d’évaluation de votre bien au Service Départemental des Impôts Fonciers (SDIF). Ce document vous permettra de consulter le détail du calcul, notamment le fameux coefficient d’entretien.
Si vous constatez un écart important entre l’état réel de votre logement et l’indice appliqué, vous pouvez contester. Il est conseillé de faire appel à un professionnel (avocat fiscaliste, notaire, expert immobilier) pour vous assurer que la demande est fondée.
En cas de surestimation confirmée, vous devrez fournir des preuves : photos, diagnostics techniques, devis de travaux ou rapports d’expertise.
La demande doit ensuite être adressée aux services fiscaux via une réclamation formelle, avec toutes les pièces justificatives, avant le 31 décembre de l’année suivant celle de l’imposition. Globalement, vous avez jusqu’à fin 2025 pour contester la taxe foncière de 2024.
Un remboursement bienvenu face à l’inflation
Dans un contexte où l’inflation grignote le pouvoir d’achat et où chaque euro compte, récupérer une part indue de sa taxe foncière peut représenter un vrai coup de pouce.
Si le coefficient d’entretien de votre bien est surestimé, vous payez chaque année une surtaxe injustifiée, parfois plusieurs centaines d’euros.
Obtenir un remboursement, c’est reprendre ce qui vous revient, mais aussi soulager son budget à l’heure où les dépenses incompressibles (alimentation, énergie, assurances) explosent. Ce n’est pas qu’une question de justice fiscale : c’est une bouffée d’air pour les ménages étouffés par les hausses successives.
Dans certains cas, la régularisation peut même ouvrir droit à un remboursement rétroactif, ce qui n’est pas négligeable quand chaque centime pèse.
- 08/08/2025 à 09:35Notre fils est décédé dans l’incendie partiel de sa maison ce sont donc ses héritiers ses enfants 22 ans et 16 ans qui paieront cette taxe car la maison est inhabitable depuis le 10/01/25 sommes toujours dans l’attente de l’expert pour savoir quand vont commencer les travaux Peut on espérer un abattement Pour ses héritiers Remerciements à l’avance Cordialement
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