« Un scandale absolu » : Les Français obligés de payer pour couvrir les dégâts des émeutes ?
Si elle n’est pas encore validée, cette mesure est centrale dans l’élaboration du budget 2026, au grand dam des Français et leurs représentants.
Quand les émeutes deviennent une affaire publique
Le projet attise la colère des Français. Pour cause, ce sont eux qui passeront en caisse quand il s’agira de réparer les dégâts causés par les émeutiers. Dans le détail, le gouvernement envisage de faire payer une surprime d’assurance pour couvrir les dégâts des émeutes. Une mesure qui pourrait figurer dans le projet budget, quand bien même le gouvernement Bayrou est dissout après le vote de confiance.
« Le projet reste encore soumis à l’aval de Bercy », stipule Les Echos. Mais comment seront récoltés les fonds ? D’après nos confrères, une prime de 5 % sera imposée à l’ensemble des assurés. Signalée sur leurs contrats, elle permettra d’alimenter un fonds d’indemnisation des destructions commises lors des émeutes…
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Une mesure qui fâche et donne lieu à de nombreuses réactions indignées. Parmi elles, celle de Marine Le Pen qui pointe du doigt « un scandale absolu ».
Imposer à l’ensemble des assurés une surprime de 5 % sur leur contrat d’assurance pour alimenter un fonds d’indemnisation des destructions commises lors des émeutes est un scandale absolu !
Ce gouvernement n’a décidément plus aucune limite à la provocation et au mépris à l’égard… https://t.co/c44XDhdunr
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) September 4, 2025
« Dans la limite de 775 millions d’euros par an »
Pensée sur le régime des catastrophes naturelles, la surprime rendrait obligatoire la couverture des dégradations par les assureurs. Le journal économique explique qu’elle « interviendrait, aux côtés des assureurs, pour indemniser l’ensemble des sinistres liés aux émeutes, dans la limite de 775 millions d’euros par an ». Ce, dès le premier euro de dégâts, précise CNews.
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Précision importante : l’intervention du fonds dépend « de la part de marché de chacun ». Pour garantir un soutien aux territoires les plus touchés par les émeutes, la participation serait « graduelle en fonction de l’intensité des dégâts ». Pour déterminer la répartition de la charge financière, le Trésor propose de « recourir à un indicateur clé dans l’assurance : le rapport sinistres sur primes. Plus ce dernier est élevé, plus les sinistres indemnisés sont importants par rapport aux primes collectées ».
« Le projet du gouvernement prévoit ainsi une prise en charge à 20 % par le fonds et à 80 % par les assureurs, quand le ratio sinistres sur primes est inférieur à 90 %. Au-delà, et jusqu’à un ratio de S/P de 180 %, la prise en charge des sinistres est assurée à 80 % par le fonds et à 20 % par les assureurs », rapporte encore Les Echos.
Comme c’est déjà le cas, les assureurs continueraient de se réassurer auprès d’acteurs privés, mais également auprès de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR). Un réassureur public bénéficiant d’une garante illimitée de l’État « si plus de 90 % de ses réserves sont consommées ».
- 06/09/2025 à 16:34Les milliards à rembourser sont pour les derives de l’état depuis de nombreuses années mais l’état va t’il rembourser aux français tout ce qu’il supprime et tout ce qu’il nous impose de payer … on paye même des formations et pas des moindres pour ceux qui sont emprisonnésStop nous ne sommes pas des vaches à lait !
- 06/09/2025 à 16:26Pas d’accord bien évidemment Faut demander aux émeutiers qui ont été chopés et à leurs parents de payer les dégâts !!!
- 05/09/2025 à 19:58la prochaine fois quand il y aura de la casse on sortira le fusil de chasse pour se rembourser
3 commentaires