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Condamné à 25 ans de prison pour avoir tué son épouse, il est libéré pour vice de procédure

Publié par Jeanne Ferry le 07 Mai 2022 à 21:58

C’est une histoire qui risque de faire vivement réagir tant elle est injuste. En effet, un homme a récemment été condamné à 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse. Mais ce dernier ne purgera pas sa peine puisqu’il a été libéré au bout de quelques mois pour un vice de procédure on ne peut plus insolite et stupide.

Des féminicides trop présents

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Ce n’est plus un secret pour personne, depuis plusieurs années maintenant, les féminicides prennent de plus en plus de place dans les médias. En effet, les violences faites aux femmes font désormais (et malheureusement) partie intégrante de l’actualité. Les journaux n’hésitent plus à en parler pour une seule et même cause : faire évoluer les mentalités.

Et pour cause, pendant de longues années et même encore aujourd’hui, les plaintes pour violences conjugales déposées par les femmes dans les commissariats ne sont que trop peu prises au sérieux. Certaines femmes repartent chez elle sans aucune protection, et malheureusement, le pire arrive quelques mois plus tard. 

Un vice de procédure qui agace

Mais ce samedi 7 mai 2022, c’est un fait divers de ce genre qui agace une nouvelle fois. L’histoire, celle de Bruno Engle, se passe en décembre 2017 à Toulon. L’ancien militaire poignarde sa femme de plusieurs coups de couteau devant ses trois enfants âgés de 9, 14 et 15 ans car il soupçonnait cette dernière d’avoir une liaison avec un autre homme.

Condamné par la justice à 25 ans de prison le 20 avril 2021, l’homme va déjà sortir de prison. Et pour cause, un étonnant vice de procédure a tout remis en cause. En effet, son audience n’a jamais eu lieu comme l’explique son avocate, Maître Cécile Gondran à Var Matin : « Je souhaitais délocaliser l’affaire, l’éloigner au maximum de Toulon et même du ressort de la cour d’appel d’Aix-en-ProvenceLa date de l’arrêt de la chambre criminelle a été prise comme point de départ du délai d’appel »L’homme est désormais libre et n’a pas le droit de séjourner proche du Var.