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« Je suis un criminel » : Cédric Jubillar prêt à passer aux aveux ?

Publié par Gabrielle Nourry le 27 Avr 2022 à 10:40
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Cédric Jubillar est toujours l’unique suspect du meurtre supposé de son épouse, Delphine Jubillar. En octobre dernier, une expertise psychiatrique a eu lieu afin de mieux cerner le père de famille. Les résultats ont été dévoilés par la presse ce mardi 26 avril, que nous apprennent-ils au sujet du mari de Delphine ?

jubillar

Cédric Jubillar se plaint de ses conditions de détention

Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cognac-les-Mines dans le Tarn. Mais depuis, l’enquête avance difficilement. Malgré de nombreux témoignages qui s’accordent sur l’agressivité de Cédric Jubillar, aucune preuve de sa culpabilité ne semble avoir été trouvée.

Le père de famille reste cependant le principal suspect dans cette affaire. Interpellé le 16 juin 2021, Cédric Jubillar a ensuite été mis en examen pour le meurtre de sa femme. Mais en l’absence de corps et d’aveux, des expertises techniques sont toujours menées. Récemment, c’est le téléphone de l’infirmière qui a été inspecté.

Pour mieux cerner le principal suspect, une expertise psychiatrique a été réalisée. Elle a eu lieu sous la forme de deux entretiens à la maison d’arrêt de Seysse, le 1er juillet et le 6 octobre. Lors du premier rendez-vous, Cédric Jubillar affirme que les surveillants sont « injustes et méprisants » et qu’ils « vont le pousser au suicide » .

Il ne prononce jamais le prénom de son épouse

Accro au cannabis, le mari de Delphine Jubillar précise résister au sevrage. « Depuis que je suis ici, pas de manque de THC (le principe actif du cannabis), tout se passe dans la tête, il faut se fixer des objectifs, c’est le mental, il faut garder la tête haute… » , indique-t-il au médecin.

Lors de cet entretien, Cédric Jubillar prévoit déjà sa sortie de prison. Il précise au médecin qu’il ne se présentera pas à un nouveau rendez-vous, indiquant : « Si je suis le meurtrier, il est préférable que je quitte le Tarn« .

Lors du deuxième entretien, le père de famille s’agace de son placement dans le quartier d’isolement. « Je ne suis pas un violeur, une balance, un homosexuel… Je suis un criminel comme les autres » , déclare-t-il. Selon lui, Delphine Jubillar « s’est barrée » mais un détail retient l’attention des enquêteurs : Cédric Jubillar ne prononce jamais le prénom de sa femme.