Easyjet : un adolescent atteint d’un cancer se fait facturer des sièges supplémentaires
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La compagnie EasyJet se retrouve au cœur des critiques. Lorsqu’une mère veut prendre un billet d’avion pour son fils atteint d’un cancer, cette dernière indique qu’il ne peut pas plier les jambes. La compagnie low-cost exige alors qu’elle paye deux sièges supplémentaires. Contactée, EasyJet répond aux critiques.
Atteint d’un cancer, EasyJet exige qu’il paye deux sièges supplémentaires
Les vacances sont bien là, et on risque de souvent vous parler des mésaventures des voyageurs. Pendant que certaines règles en avion s’assouplissent, il y en a une qui reste dans la tête des compagnies : faire du chiffre. Alors quand un adolescent atteint d’un cancer ne peut pas plier ses jambes, on lui fait payer deux sièges supplémentaires…
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Cette décision, elle vient d’EasyJet. À 15 ans, Matéis est atteint d’un cancer. Le jeune homme se bat contre la maladie depuis un an environ, et sa mère a donc décidé de lui changer les idées. Elle a réservé, sur EasyJet, trois billets pour Chypre. Matéis, son frère et leur mère prévoient donc un voyage en famille.
Cependant, Matéis ne peut pas plier les jambes à cause de sa maladie. Sa mère décide donc de contacter EasyJet pour les prévenir, et avoir l’assistance nécessaire à bord. Mais la réponse de la compagnie choque la mère de famille. Elle doit payer deux sièges supplémentaires pour permettre à son fils malade de prendre l’avion. Coût du surplus : 217 euros. Mais ce n’est pas tout, la mère doit indiquer comme motif : « jambe cassée » .
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Un accompagnement des personnes malades ou en situation de handicap à revoir
Si la compagnie EasyJet est réputée pour ses billets d’avion moins chers, il semble que l’accompagnement des personnes malades ou en situation de handicap soit également très faible. « Ils ont été inflexibles, et m’ont fait payer les trois sièges, aller-retour » indique la mère de Matéis à France 3. Rapidement, elle fait appel à une association pour l’aider.
Et c’est l’association Grandir sans cancer qui lui vient en aide. Ces derniers tentent de rentrer en contact avec EasyJet, en vain. « Selon quel principe est-ce que la jambe d’un enfant atteint d’un cancer et en situation de handicap, coûterait 217 euros ? Franchement, là, on hallucine » s’insurge Elise Quillent, responsable de l’association dans la Somme, sur France 3.
Face au tollé et la médiatisation de cette expérience, EasyJet a pris contact avec la famille, reconnaissant « une erreur humaine » . Selon la compagnie, la mère de Maétis sera remboursée des 217 euros « avant la date prévue du vol » .
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