« Elle m’a toujours fait passer au second plan » : Ce troublant enregistrement de Cédric Jubillar qui interpelle
Le frère et le cousin de Delphine Jubillar sont ressortis pleins de doutes de leur entretien avec un Cédric Jubillar étonnamment égocentré.
Un enregistrement accablant ?
Un enregistrement révélateur… Les jours qui suivent la disparition de Delphine Aussaguel (épouse Jubillar) sont déterminants pour la famille, qui redouble d’efforts pour récolter le moindre indice. Ainsi, 33 heures après sa disparition, un cousin germain et un frère de la jeune infirmière se rendent à son domicile de Cagnac-les-Mines pour s’entretenir avec Cédric Jubillar. Leur objectif : en apprendre davantage sur leurs différends et obtenir de potentiels indices sur la disparition de la jeune infirmière.
À peine sont-ils entrés que le cousin enregistre la conversation, à l’insu de son interlocuteur. C’est alors que les deux hommes entament un interrogatoire dont ils ressortiront dubitatifs.
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« Quand est-ce que vous avez parlé de divorce pour la première fois ? », questionne l’un d’eux. Et Cédric Jubillar de répondre : « Entre nous, cet été, on s’était donné un mois, un mois et demi pour sauver le couple ». Le peintre-plaquiste poursuit : « Elle m’a dit ‘Non mais de toute façon, ça ne sert à rien, ma décision est prise, je suis déjà très loin dans ma tête« .
« C’est le mec que t’as rencontré sur internet, dis-moi-le »
C’est alors que le père de famille évoque l’infidélité alors supposée de son épouse. « Je lui ai dit : ‘de toute façon, c’est le mec que t’as rencontré sur Internet. Dis-moi-le, je m’en fous ». S’adressant à sa femme, il lui aurait lancé : « J’ai des doutes, mais je n’ai aucune preuve réelle de ça ». Plus concentré à s’apitoyer sur son sort qu’à s’intéresser aux proches de la disparue, il confie : « Elle m’a toujours fait passer au second plan, toujours je suis passé après elle ».
Puis l’homme de 38 ans de poursuivre : « Je l’ai cherchée ce matin, mais je cherche une aiguille dans une botte de foin, mais où chercher ? ». Plus tard dans la conversation, il revient sur la nuit de la disparition : « À quatre heures moins dix, moins le quart, c’est la petite qui m’a réveillé, personne dans le lit, je me suis dit elle s’est endormie sur le canapé. Là, j’ai commencé à l’appeler… Rien… pas de réponse… Je suis descendu au sous-sol… ».
Quelques minutes avant que l’enregistrement s’arrête, l’ambiance change du tout au tout et l’homme s’effondre. « Courage, cherche comme tu peux, fais ce que tu peux pour la retrouver », le consolent le cousin et le frère. Malgré tout, les avocats de la partie civile relèvent un manque criant d’empathie envers la victime et même une absence d’inquiétude. « C’est leur ressenti, pas le mien », se défend simplement le suspect.