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Émeutes en Nouvelle-Calédonie : Quatre morts dont un gendarme, l’état d’urgence déclaré

Publié par Gabrielle Nourry le 15 Mai 2024 à 16:55

Ce mercredi 15 mai, la Nouvelle-Calédonie s’est réveillée après une deuxième nuit consécutive d’émeutes. Au moins quatre personnes ont perdu la vie, dont un gendarme, ce qui a poussé Emmanuel Macron a déclaré l’état d’urgence. On fait le point sur la situation.

Des émeutes mortelles en Nouvelle-Calédonie

Alors que la France métropolitaine tente de retrouver le détenu qui s’est évadé lors d’une attaque au fourgon qui a fait deux morts, l’Outre-Mer fait la une de l’actualité pour une triste raison. La Nouvelle-Calédonie vient de traverser une deuxième nuit consécutive d’émeutes : maisons et voiture brûlés, magasins pillés, gendarmes pris pour cible…

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Ces émeutes font suite à l’adoption d’un projet de réforme constitutionnel par l’Assemblée nationale. Ce texte prévoit notamment l’élargissement du corps électoral sur l’île. Mais ce projet de réforme est contesté par les indépendantistes qui craignent une perte de poids électoral des Kanaks.

Alors que cette réforme a été adoptée ce mardi soir, l’île a connu une nouvelle nuit d’émeutes. Selon l’Élysée, trois personnes sont décédées dans les émeutes et un gendarme de 22 ans qui avait été grièvement blessé par balle à la tête a également perdu la vie.

emeutes

Emmanuel Macron demande l’instauration de l’état d’urgence

« Le gendarme mobile grièvement blessé par balle en Nouvelle-Calédonie vient de décéder. Nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses camarades. Rien, absolument rien, ne justifie la violence. L’ordre public sera rétabli », a réagi Gérald Darmanin.

À l’issue d’un conseil de Défense, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de déclarer l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. Un dispositif qui permet notamment aux préfets et ministres d’interdire la circulation des individus ou des véhicules dans certains lieux ou à certains horaires.

Cela peut notamment se traduire par un couvre-feu, comme cela a été le cas en Guadeloupe pour les mineurs. Les manifestations ou les réunions sur la voie publique pourraient également être interdites.