Ethan, 23 ans, se suicide en pensant avoir échoué aux examens alors qu’il avait obtenu la mention « très bien »
Le travail acharné n’aura pas permis à Ethan Brown, 23 ans, de décrocher son diplôme de l’université de Glasgow (Écosse), du moins en apparence…
Le geste désespéré d’Ethan
Une fin tragique. En proie aux doutes, Ethan craignait d’échouer à ses examens de fin de cycle. Crainte qui s’est confirmée à la sortie des résultats, qui ont mis l’étudiant en géographie de l’université de Glasgow face à l’échec. Déçu et désespéré, Ethan se suicide en décembre 2024, le jour de la remise des diplômes. Un drame qui, s’il remonte à près d’un an, n’a été relayé que récemment dans la presse.
Soupçonnant un lien entre le geste tragique de son fils et ses résultats aux examens, Tracy Scott se rapproche de la direction de l’université.
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Contre toute attente, les révélations qui suivent vont accentuer son chagrin.
L’université reconnaît son erreur
La raison du suicide d’Ethan n’ayant pas tardé à s’ébruiter, l’université de Glasgow s’est de nouveau penchée sur ses notes. Elle découvre alors que la note attribuée à l’étudiant défunt était le résultat d’une erreur de calcul… Une simple erreur aux terribles conséquences.
Dans les médias, la mère du jeune écossais révèle qu’il avait en réalité obtenu son diplôme avec la mention « très bien ». Une bonne nouvelle qui ne réussit pas à apaiser sa peine.
Consciente de son rôle déterminant dans ce drame, l’université s’est empressée de présenter ses « sincères excuses » à la mère de famille. « L’Université a informé [Ethan Brown, ndlr] à tort qu’il n’avait pas les crédits nécessaires pour obtenir son diplôme. Après enquête, l’université a identifié l’erreur et commandé un rapport [qui] a révélé qu’une erreur tragique avait été commise dans le calcul du résultat du diplôme d’Ethan », a reconnu le porte-parole de l’établissement.
« Cela me brise le cÅ“ur de prendre conscience aujourd’hui de l’angoisse mentale que cette université a causé à mon fils. Tout cela causé par de l’incompétence », témoigne Tracy Scott. Elle envisage d’ailleurs de poursuivre l’université en justice pour que d’autres étudiants n’aient pas à subir le même sort.