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« Extraction » prochaine de Mohamed Amra : Les agents pénitentiaires montent au créneau

Publié par Elodie GD le 05 Juin 2025 à 12:10

Responsable d’un drame en mai 2024, Mohamed Amra s’apprête pourtant à être extrait de sa prison ultra-sécurisée en vue d’un interrogatoire.

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Mohamed Amra sur le départ ?

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L’histoire semble se répéter. De nouveau derrière les barreaux, Mohamed Amra est détenu dans la prison ultra-sécurisée de Condé-sur-Sarthe. Détention au cours de laquelle il n’a pas droit au contact avec ses codétenus, ne bénéficie que de rares promenades et est régulièrement fouillé. Une surveillance accrue qui, selon le détenu, donne lieu à de nombreux débordements du côté des agents pénitentiaire. Selon ses dires, ces derniers prendraient un malin plaisir à le torturer psychologiquement, allant jusqu’à le frapper.

Assuré de rester encore longtemps derrière les barreaux, Mohamed Amra devrait cependant sortir du pénitencier dans les jours à venir. Plus précisément, il sera « extrait la semaine prochaine » pour être entendu par les enquêteurs. Une information du Parisien, confirmée par l’AFP qui ajoute que l’entretien devrait se tenir dans le bureau des juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé.

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Mohamed Amra extrait de prison

S’il confirme le renseignement, l’un de ses avocats, Me Lucas Montagnier, refuse de communiquer la date et l’heure de cette extraction. Néanmoins, des rumeurs annoncent la date du 11 juin.

« Nous sommes outrés et scandalisés »

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L’annonce n’a évidemment pas manqué de déclencher la colère des syndicats pénitentiaires. Passablement secoués par le drame du péage d’Incarville, survenu en mai 2024, ils déplorent le manque de solutions alternatives. « Nous sommes outrés et scandalisés de cette extraction judiciaire », réagit Wilfried Fonck, secrétaire national Ufap Unsa Justice auprès de l’AFP. Il évoque notamment le « recours à la visioconférence » qu’il estime « bafoué ».

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« Si l’on peut comprendre les nécessités de l’instruction et de la présence physique de l’individu, le magistrat aurait très bien pu se déplacer sur son lieu d’incarcération. C’est incompréhensible et inadmissible envers nos collègues morts et blessés à Incarville« , ajoute-t-il.

Déjà avant le drame, Mohamed Amra avait tenté plusieurs évasions, toutes court-circuitées à temps. Une première survenue le 7 mai, quand la gendarmerie avait fait fuir quatre hommes cagoulés embusqués dans un véhicule près d’Évreux (Eure). La seconde quand, la veille du drame, les agents ont relevé un barreau scié dans la cellule de celui que l’on surnomme « La Mouche ».

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1 commentaire

  • g
    geo
    06/06/2025 à 08:23
    "Ultra-sécurisée", un parasite de la société, un meurtrier que l'on garde comme une pépite. C'est dans un cachot, du pain et de l'eau, une table et un banc, une paillasse pour dormir, voilà ce que méritent tous ces salopards. Nous en faisons trop pour ces terroristes qui brutalisent les personnes dans nos rues, violant jeunes filles et femmes et sont relâchés souvent après. Une honte pour notre société soi-disant de justice.

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