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Une femme de ménage qui s’est absentée pendant 2 jours pour prendre soin de son fils suicidaire se fait licencier !

Publié par Andri R le 15 Déc 2025 à 5:34

Le licenciement d’une femme de ménage fait beaucoup de bruit à Genève. Les médecins lui ont fait savoir qu’elle devait rester au chevet de son fils à l’hôpital. Mais pour l’entreprise où elle travaillait, c’était l’occasion idéale pour réduire ses charges ! Sauf que cette affaire va au-delà d’un simple fait divers !

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La société a pris sa décision sans l’informer !

Tout a commencé le 25 octobre dernier, alors que la femme de ménage était encore au Musée d’art et d’histoire (MAH) de Genève. Soudain, elle reçoit un appel inquiétant, on lui dit que son fils a tenté de mettre fin à ses jours. Malgré la peur et l’angoisse, elle doit encore travailler pendant deux jours avant de pouvoir rester auprès de lui.

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Ainsi, le 27 octobre, la femme de ménage peut enfin s’occuper tranquillement de son enfant. Le 5 novembre, après avoir consulté l’avis des médecins, elle demande quelques jours de plus. Mais son employeur n’accède pas à sa demande, lui disant qu’elle a épuisé son droit. Alors, un médecin lui offre deux jours d’arrêt maladie.

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On ne sait pas si le garçon en question a pu aller mieux ou non. Toutefois, elle fait face à un nouveau drame en arrivant au travail. En effet, on lui annonce qu’elle est renvoyée pour « restructuration ». Quatre jours plus tard, ses patrons lui disent que ses « trois absences distinctes » sont la cause de son licenciement !

La femme de ménage doit revenir au plus vite !

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En entendant l’histoire de cette femme de ménage, ses collègues n’en reviennent pas. Au micro de 20 Minutes, l’un d’eux déclare : « On est vraiment sous le choc. Cela fait deux ans qu’on voit Rosa tous les jours, nos relations ont toujours été fluides. On ne comprend pas, on est prêts à la soutenir jusqu’au bout ».

Cette personne ajoute aussi : « Humainement, on est où, là… ? Ces procédés, ce n’est pas possible ! ». Même la direction du MAH ne compte pas soutenir la décision de l’entreprise. « La direction du MAH, comme le personnel, est choquée et ne cautionne pas du tout », dit Valère Borruat, un des dirigeants du musée.

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Même si la femme de ménage travaillait au sein du MAH, son contrat appartenait à la société LGE. Le syndicat SIT, de son côté, veut aller plus loin. « Nous exigeons la réintégration de Rosa et demandons aux autorités de la Ville (l’autorité de tutelle du MAH qui a contracté avec LGE) d’intervenir fermement. En cas de refus de l’entreprise, le marché public qui lui a été attribué le 1er septembre doit être révoqué par la Ville », dit son représentant.

Cette femme de ménage va-t-elle obtenir justice ?

Effectivement, la ville de Genève a le droit de révoquer le contrat « si une société ne respecte pas la santé du personnel ». Le syndicaliste ajoute aussi : « Nous demandons aux autorités de prendre des décisions courageuses ». Les conseillers de la ville se tiennent aussi du côté de la femme de ménage.

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Alfonso Gomez, un des magistrats qui s’occupe des contrats avec les sociétés de nettoyage, déclare que la situation est « scandaleuse si les faits relatés sont avérés ». Par contre, il n’a pas de mainmise directe afin de réintégrer Rosa dans ses fonctions. Il déclare : « Ce cas particulier relève d’une relation contractuelle entre la personne concernée et son entreprise, sur laquelle nous n’avons pas de prise ».

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