Un « garçon courbé » subit des opérations et redresse sa colonne pour la première fois
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« Garçon courbé » : une série d’interventions chirurgicales a permis au corps de ce jeune Chinois de se redresser entièrement pour la première fois.
Jiang Yanchen, 21 ans, a pu s’allonger sur le dos pour la première fois de sa vie après avoir subi une série d’opérations visant à corriger une maladie rare qui affectait sa colonne vertébrale depuis l’enfance. Originaire de la province du Shandong, dans le nord de la Chine, ce jeune étudiant souffre de spondylarthrite ankylosante.
La vie du « garçon courbé »
La spondylarthrite ankylosante est une pathologie provoquant une inflammation sévère des articulations et des ligaments de la colonne. Cette maladie avait courbé le cou de Yanchen vers l’arrière de manière si extrême que sa tête se retrouvait à seulement quelques centimètres de ses fesses. La déformation avait fortement limité sa mobilité et réduit sa taille à environ un mètre.
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Pendant des années, Jiang a eu du mal à regarder droit devant lui, à s’habiller ou à accomplir des gestes simples sans l’aide de sa mère. Malgré ses limitations physiques, Jiang n’a jamais interrompu sa scolarité. En 2022, il a passé son examen d’entrée à l’université allongé sur un tapis de yoga. Il a été alors admis à l’Université de Dezhou, en ingénierie de l’énergie.
En quête de traitement, il a consulté le docteur Liang Yijian, spécialiste des déformations sévères de la colonne vertébrale, à Chengdu. Entre août de l’année dernière et juin de cette année, Jiang a subi quatre interventions « extrêmement complexes », selon les médecins.
Des interventions extrêmement complexes
Ces opérations ont impliqué des ostéotomies au niveau des vertèbres cervicales, thoraciques et lombaires, ainsi qu’une libération des articulations des hanches. Selon le chirurgien, la dernière opération a duré plus de 12 heures. Elle a finalement permis de réaligner la colonne de Jiang d’environ 170 degrés.
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Cette série d’interventions a permis à son corps de se redresser entièrement. L’équipe médicale a souligné que ces opérations avaient nécessité le plus haut niveau de maîtrise chirurgicale. Lors d’une des étapes, le médecin a même dû s’agenouiller au bloc opératoire. Cela afin de repositionner le patient, qui a dû être tourné au cours de l’intervention.
En pleine convalescence, Jiang fait déjà des projets. Il a déclaré aux médias chinois vouloir poursuivre ses études et intégrer un programme de master. Sa mère, Yu Meiying, a qualifié le traitement de « rêve devenu réalité ».
