Il tue ses parents, sa sœur handicapée et leur chien avant d’essayer de les enterrer
Arrêté alors qu’il tentait de fuir, le jeune homme a avoué les meurtres de son père, sa mère, sa sœur de 17 ans et leur chien.
Un homme de 24 ans mis en examen pour triple homicide
Un drame familial sanglant. Mis en examen ce 10 juillet, Adlai Mestre est dans le collimateur de la justice depuis le mois d’octobre. La raison ? Le jeune homme de 24 ans est accusé des meurtres de sa mère, Bertha Huerta Conde, son père, Raymundo Mestre, sa sœur de 17 ans, Brielle Mestre ainsi que leur chien. Un drame qui s’est déroulé dans la ville de Tijeras et dont les forces de l’ordre ne s’expliquent toujours pas les raisons.
Le 13 octobre 2024, la police reçoit un appel alarmant. Au bout du fil, un homme soutient avoir entendu des coups de feu en provenance de la maison voisine. La police se rend immédiatement sur les lieux et repère Adlai Mestre en train de prendre la fuite, une arme et des munitions à la main.
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À l’intérieur, tout semble normal. En y regardant de plus près, les agents constatent que, malgré le ménage qui vient d’être fait, le sol présente encore des traces de sang. Ils avisent également un maillet à viande abandonné près de la porte d’entrée. Des indices qui les amènent à fouiller les moindres recoins de la maison familiale.
« Ma famille essayait d’entrer dans ma chambre, de me frapper au cœur »
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Ils se dirigent vers le jardin et y découvrent l’étendu de l’horreur. S’y trouvent les corps, face contre terre, de Bertha Huerta Conde, Raymundo Mestre, et Brielle Mestre, ainsi que la dépouille du chien. Tous ont été tués par arme à feu.
Arrêté dans la foulée, Adlai Mestre est placé en garde à vue. Il y reconnaît les meurtres, mais se justifie : « Ma famille essayait d’entrer dans ma chambre, de me frapper au cœur. Mon père avait un couteau et ma sœur une masse, et je les ai tués ». Il aurait tué le chien parce que celui-ci était « affamé ».
Il est parvenu à prendre la fuite de sa garde à vue. Rattrapé in extremis par les agents de police, il a regagné une autre cellule.
Dans ses colonnes, Paris Match précise que la jeune sœur du prévenu se déplaçait en fauteuil roulant. Elle fréquentait un hôpital de réadaptation pédiatrique qui, en apprenant son décès, l’a décrite comme « une jeune femme extraordinaire ». Passionnée de sport, elle ne se laissait pas limiter par sa condition. Elle pratiquait ainsi le basket en fauteuil ainsi que le cyclisme adapté.
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