« J’ai déjà tué une fois » : Rebondissement inattendu dans l’affaire Jubillar
La jeune femme aurait fréquenté Cédric Jubillar durant six mois avant de dévoiler ses terribles confidences à son avocat.
Procès de Cédric Jubillar : ce témoignage qui pourrait tout faire basculer
Elle sera entendue par la présidente de la cour d’assises. Une décision qui se fonde sur l’article 238 du Code de procédure pénale et ne remet pas en question l’ouverture du procès de Cédric Jubillar, le 22 septembre prochain. Dernière compagne en date du prévenu, la jeune femme de 31 ans aurait reçu des confidences au cours de ses nombreux parloirs à la prison de Toulouse-Seysses. Confidences qui confirmeraient les certitudes et les craintes des proches de Delphine Aussaguel.
D’après la trentenaire, leurs discussions remonteraient au début du mois de juillet. Elle dit avoir reçu des précisions sur la manière dont a été tuée la jeune infirmière, le détenu ayant même mimé sur elle l’étranglement de sa victime présumée.
À lire aussi
Elle raconte : « Il s’est placé dans mon dos. Il a posé une main sur mon front et fait une clé de coude avec l’autre bras disponible. Il m’a expliqué avoir ensuite serré tellement longtemps que cela aurait provoqué une petite blessure sur son avant-bras. Cela a été vu par le légiste qui a examiné Cédric le lendemain. Mais il lui a répondu qu’il s’était blessé en posant du parquet flottant ».
« Ne me trompe pas, et tout se passera bien »
À lire aussi
Cette sordide démonstration aurait été précédée de la mise en garde suivante : « J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien ». Des propos que la jeune femme s’est empressée de rapporter à son avocat, Me Joaquinito Maria Alogo de Obono, qui les a ensuite transmis à l’AFP.
Face aux nombreuses rumeurs que suscite sa liaison avec Cédric Jubillar, puis son brusque désir de justice, la trentenaire se défend. « Je n’ai jamais eu l’intention de vouloir, à moi toute seule, démêler toute cette affaire. Je voulais juste apporter ma pierre à l’édifice pour faire progresser l’enquête et la vérité. Comme de nombreuses personnes, je considère qu’il faut retrouver le corps de Delphine », explique-t-elle.
Selon le Parisien, elle aurait entretenu une relation de six mois avec le prévenu dont le procès se tiendra le 22 septembre prochain devant la cour d’assises du Tarn. La dépouille de Delphine Aussaguel reste encore introuvable malgré les nombreuses auditions du meurtrier présumé, les témoignages des proches et les fouilles minutieuses de la maison du couple et ses alentours.
Supplément d'information dans l'affaire Jubillar: Cédric Jubillar est "très surpris, très meurtri, et s'interroge sur les motivations réelles de cette jeune femme", indique son avocate pic.twitter.com/5LFjgTQWtN
— BFMTV – Matinale (@PremiereEdition) July 22, 2025