Des centaines d’hommes contaminés au VIH par un « prédateur » ? La police lance un appel
Depuis le 19 septembre, un appel est lancé par la police de Londres auprès de centaines d’hommes qui ont croisé la route, pendant des rapports sexuels, de Jonathan Carl. Les individus pourraient être contaminés par le VIH à cause de ce « prédateur » . L’homme est condamné à 17 ans de prison.
Des centaines d’hommes potentiellement contaminés par le VIH
À l’heure actuelle, la médecine a fait beaucoup de progrès afin de permettre aux personnes contaminées par le VIH de suivre un traitement efficace. Ces derniers, séropositifs, sont « indétectables » grâce à un traitement qu’il faut suivre à la lettre. Mais à Londres, la police a interpellé un individu considéré comme un « prédateur ».
Jonathan Carl à 42 ans. En août 2025, l’homme est condamné à 17 ans de prison pour viol. Mais pendant son procès, l’homme est également accusé d’avoir transmis le VIH à plusieurs hommes. En janvier 2024, deux hommes portent plainte pour des faits datant d’août 2023 et octobre 2022, comme le rapporte BFMTV. Pourtant, les victimes de Jonathan Carl seraient plus nombreuses.
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Le 19 septembre 2025, Scotland Yard lance un appel sur les réseaux sociaux afin de retrouver les potentielles victimes de Jonathan Carl. Ces derniers pourraient avoir contracté le VIH pendant un acte sexuel avec le prédateur. L’homme aurait eu des relations avec près de 400 hommes entre 2019 et 2023.
« Jusqu’à 318 hommes » victimes de l’individu ?
Pour trouver ses conquêtes, Jonathan Carl utilisait des applications de rencontres. Depuis le début de l’enquête, 82 hommes ont pu être retrouvés, et certains ont été positifs au VIH. Sur les réseaux sociaux, l’inspectrice Sarah Bishop lance donc un appel afin que les autres conquêtes de Jonathan Carl soient testées.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par la santé des personnes pas encore identifiées. Nous estimons que jusqu’à 318 hommes pourraient avoir été victimes et auraient besoin d’un dépistage et de soutien » indique l’enquêtrice. Car au Royaume-Uni, la transmission d’une IST est punie par la loi. Elle induit une « atteinte corporelle grave », qu’elle soit intentionnelle ou par imprudence.
Pour aider la police, deux de ses victimes ont témoigné devant la caméra. Ces dernières indiquent qu’il est important de se faire tester contre la maladie. « Je voulais empêcher que cela n’arrive à d’autres » explique l’une d’entre-elles. « Cela m’a empêché d’avoir par la suite la moindre relation amoureuse en raison de l’opinion des gens en général sur le VIH » s’alarme la seconde victime.