Elle annonce des vacances à ses proches… mais avait en réalité prévu un suicide assisté
Une mère de famille cache son véritable projet
Maureen Slough, une Irlandaise de 58 ans, avait annoncé à ses proches qu’elle partait en voyage en Lituanie avec une amie. Derrière ce prétexte anodin, elle préparait en réalité un tout autre déplacement, tenu secret jusqu’au dernier moment. Ses enfants et amis, loin de se douter de ce qui se tramait, pensaient qu’elle prenait simplement quelques jours de repos.
Le choc d’une fille qui pensait sa mère en voyage
Quelques jours après le départ, la fille de Maureen, Megan Royal, a reçu un message qui a bouleversé son quotidien. Pensant que sa mère se reposait à l’étranger, elle a appris par un proche inquiet que ce voyage cachait une tout autre finalité. Assise avec son bébé, elle s’est effondrée en découvrant que sa mère n’était pas là où elle le croyait.
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« J’ai eu l’impression que mon monde s’écroulait », confiera-t-elle plus tard.
Des proches qui s’interrogent
Si certains membres de la famille n’avaient rien remarqué, deux amis proches de Maureen savaient qu’elle ne partait pas en Lituanie. L’un d’eux, incapable de garder ce secret, a fini par prévenir Megan. Le doute s’est alors installé : pourquoi ce mensonge ? Pourquoi cette décision si radicale avait-elle été cachée à sa propre famille ?
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Le souvenir d’un passé douloureux
La quinquagénaire avait déjà traversé des périodes très sombres. La mort de ses deux jeunes sœurs l’avait profondément marquée. Elle avait même tenté de mettre fin à ses jours quelques années auparavant. Pour ses proches, elle restait une femme intelligente et pleine de vie, mais ses blessures semblaient ne jamais avoir vraiment cicatrisé.
Un appel resté sans suite
Face à l’inquiétude, le père de Megan a tenté de contacter Maureen. Au téléphone, elle a laissé entendre qu’elle rentrerait. Mais le lendemain, un simple message sur WhatsApp a mis fin à tout espoir. En quelques mots, la famille a appris l’impensable : Maureen était décédée.
Un message froid et inattendu
Le plus terrible pour Megan n’a pas été seulement d’apprendre la mort de sa mère. C’est la manière dont elle l’a appris. Un message impersonnel, envoyé depuis l’étranger, venait lui annoncer que sa mère ne rentrerait jamais. À ce moment-là, seule avec son bébé, elle a fondu en larmes.
Des proches laissés sans réponse
Autour d’elle, la famille peine encore à comprendre. Pour eux, Maureen n’était pas gravement malade. Elle souffrait, certes, mais rien ne la condamnait à court terme. « Elle avait encore tant à vivre et à donner », répète sa fille. Les proches se demandent alors comment une décision aussi lourde a pu se dérouler en secret, sans qu’ils aient leur mot à dire.
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Une organisation controversée
Derrière cette décision se trouvait Pegasos, une association suisse spécialisée dans l’aide au suicide. Basée à Liestal, elle avait accepté la demande de Maureen après une procédure incluant, selon elle, une évaluation psychiatrique. Pour l’organisation, la quinquagénaire souffrait de douleurs chroniques insupportables, ce qui justifiait son choix.
Une famille qui conteste la version officielle
Mais pour Megan et ses proches, cette version ne tient pas. Ils pensent même que certains documents auraient pu être falsifiés. Selon eux, leur mère aurait pu se faire passer pour sa fille dans des échanges avec la clinique afin de donner l’impression que tout était accepté. Une hypothèse qui, si elle se confirmait, soulèverait de nombreuses questions.
Une procédure modifiée depuis
Face au tollé, Pegasos a assuré avoir revu ses règles. L’association affirme désormais qu’elle n’accepte plus de candidats non accompagnés lorsqu’ils ont encore de la famille en vie. Une mesure censée éviter que des drames similaires ne se reproduisent.
Des excuses jugées insuffisantes
Pour Megan, ces changements n’effacent rien. Elle estime que l’organisation a manqué de transparence et que sa famille a été privée d’un dernier adieu. Elle raconte n’avoir reçu ni lettre de condoléances, ni accompagnement après le décès.
Le détail qui a bouleversé toute la famille
C’est finalement la réception d’un colis qui a achevé de plonger la famille dans l’incompréhension. Quelques semaines après le décès, Megan a reçu une boîte par voie postale. À l’intérieur se trouvaient les restes de sa mère. « Il n’y avait même pas d’autocollant fragile sur la boîte », raconte-t-elle, bouleversée.
Ce n’est qu’à ce moment précis que la terrible vérité a éclaté : les cendres de Maureen avaient été envoyées par la poste.