Procès Jubillar : « Tu lui as fait quoi ? », l’appel troublant de l’amant de Delphine à sa compagne
Appelée à la barre ce 2 octobre, l’ex-compagne de Jean (amant de Delphine Jubillar, ndlr) a un temps été soupçonnée par celui-ci.
Delphine Jubillar : une nouvelle vie partie en fumée
L’ex-compagne de l’amant appelée à a barre. Si elle met un point d’honneur à rester discrète, Cathy se retrouve, malgré elle, mêlée à une sordide affaire au retentissement national. La raison ? Jean, son compagnon de l’époque, n’était autre que l’amant de Delphine Aussaguel (épouse Jubillar). Amant aux côtés duquel elle envisageait une nouvelle vie, loin de son époux.
Ses plans ne resteront que de vaines chimères, la jeune infirmière s’étant volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Alertés dans la foulée, les gendarmes prennent l’affaire très au sérieux et entament immédiatement les recherches. Les semaines de battues et les fouilles minutieuses n’apporteront malheureusement pas de réponse : Delphine est introuvable. Pire, les indices relevés au domicile conjugal ne correspondent pas à la piste de la disparition volontaire et laissent même émerger celle du meurtre, voire de l’assassinat.
Immédiatement suspecté, le mari de la disparue ne se laisse pas démonter. Comment aurait-il pu la tuer s’il a lui-même signalé sa disparition ? Une défense faiblarde au regard des nombreuses affaires du genre. Car la disparition de Delphine Aussaguel n’est pas sans rappeler celle d’Alexia Fouillot (épouse Daval) dont les larmes du mari, Jonathann Daval, avaient un temps ému la France… avant qu’il ne s’avère être le coupable.
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L’amant contacté par les enquêteurs
Mis en examen le 19 juin 2021, Cédric Jubillar attendait patiemment son procès. Jeté en pâture aux avocats, aux juges et aux jurés le 22 septembre 2025, il est scruté de près. Le public détaille consciencieusement son attitude, ses expressions et les juxtaposent aux sombres descriptions de la presse. Si sa culpabilité ne fait aucun doute pour certains, les enquêteurs n’ont laissé aucun indice au hasard.
L'affaire #Jubillar est typique de plein de couples classe moyenne inférieure de province : le mec ne bosse pas, elle élève les gosses, ramène le salaire et s'occupe de tout.
A un moment elle se rend compte qu'il sert à rien et qu'il y a d'autres mecs sur Terre
Il pète un câble
— Julien Bouchet (@JuBo92110) September 22, 2025
Une fois la disparition de Delphine signalée, ils contactent Jean, son amant. Il n’est pas difficile de remonter jusqu’à lui puisqu’ils échangent quotidiennement et que la teneur des messages ne laisse pas place au doute. Informé de la situation, l’homme nie son implication dans l’affaire et une évidence s’impose à lui durant sa conversation avec les enquêteurs.
Aussitôt a-t-il raccroché qu’il contacte sa compagne, Cathy. « Tu as fait quoi à Delphine ? », la questionne-t-il sèchement. Appelée à la barre ce 2 octobre, la mère de famille revient sur le déroulé des journées du 15 et 16 décembre 2020.
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« Je n’ai rien demandé, je veux juste de l’invisibilité »
Elle raconte qu’elle vivait alors avec son compagnon, Jean. Concernant le soir du 15 décembre, elle décrit « une soirée classique ». « J’ai cuisiné. Jean a regardé un film et on s’est couché ensemble vers 23 h », se souvient-elle. D’après Cathy, ni elle ni son compagnon n’ont quitté le domicile durant la journée.
« J’apprends la disparition le 16 au matin vers 10 h. Jean va travailler. Je suis avec mon fils. Jean m’appelle… » et c’est alors qu’il la questionne. A-t-elle tué Delphine ? Elle poursuit : « Je ne voyais pas où il voulait en venir. Je ne comprends pas. Il m’explique que les gendarmes l’ont appelé et que Delphine a disparu. Je lui demande s’il est sûr que c’est elle, car si la personne est majeure, qu’elle n’a pas de soucis de santé, en général, on laisse toujours un peu de temps avant que la police commence à faire des démarches pour la chercher ».
« Est-ce que c’est pas son mari qui essaie de démêler le vrai du faux en te contactant de manière originale ? », demande-t-elle à Jean. Une chose est sûre, les doutes de son compagnon l’ont anéantie. Elle confie : « Ça m’a rendue triste parce que moi j’ai rien demandé, je veux juste de l’invisibilité ». « Le soir, Jean me donne le numéro de la gendarmerie. Et ils me disent alors que c’est réel. Que quelque chose s’est passé ».
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Procès Jubillar: le soir de la disparition de l'infirmière "était une soirée classique", se souvient l'ex-compagne de l'amant de Delphine Jubillarhttps://t.co/yarUmlNEX1 pic.twitter.com/Lqt70yLoFg— BFMTV (@BFMTV) October 2, 2025