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Une station de ski dans les Alpes dit adieu à sa meilleure attraction à cause du manque de neige et de clients !

Publié par Andri R le 25 Déc 2025 à 16:28

Décidément, le réchauffement climatique a provoqué des dégâts pires que nous l’imaginons. Une station située dans les Alpes figure parmi les malheureuses victimes. Pourtant, son histoire remonte à près d’un siècle et elle a survécu à la deuxième guerre mondiale ! Voici ce qu’on peut y trouver aujourd’hui !

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Les fidèles à la station expriment leur tristesse !

En novembre dernier, les habitants de Céüze ont assisté à une scène déchirante. Des hélicoptères transportaient les pylônes et d’autres composantes de la station de ski locale. De toute évidence, elle ne pourra plus accueillir les amateurs de sensations fortes. Pire, un ouvrier sur place déclare : « Je pense qu’il y en aura d’autres ».

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Face à cette situation des plus déplorables, les habitants de la localité ont du mal à retenir leurs émotions. Jean-Marie Gueyraud, maire d’une commune à proximité, déclare : « J’ai appris à faire du ski sur ces pentes ». Pourtant, la station de Céüze en a vu de toutes les couleurs depuis sa construction dans les années 1930.

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En fait, la décision de démanteler les remontées mécaniques du site ne date pas d’hier. Michel Ricou-Charles, qui représente les communes locales, raconte ce qui se passe. « En 2015-2016, on n’a pas ouvert faute de neige, et en 2017-2018, on n’a ouvert que deux mois et demi. La station nous coûtait plus cher qu’elle ne nous rapportait », dit-il.

Un véritable « coup de pied aux fesses » !

Bien sûr, la destruction de la station ne doit pas se faire de manière anodine. Cela découle d’un « long processus de concertation » entre les différents acteurs concernés. Entre autres, on recense le réseau Natura 2000, le conservatoire de botanique alpine et d’autres spécialistes de la protection de l’environnement.

À cela s’ajoutent la Direction départementale des territoires et l’association Mountain Wilderness, qui s’occupe de démonter les téléskis. Julie Mazet, la représentante des communes, doit régler les détails du démantèlement. Selon ses dires : « Ça n’a pas été simple. Les stations ne sont pas prévues pour être démontées ».

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Naturellement, les responsables locaux ont tenté de demander une aide de 4 millions d’euros auprès des instances supérieures, mais sans succès. D’après Michel Ricou-Charles : « Pour une fois, je remercie la Région de ne pas nous avoir donné la subvention souhaitée ». En effet, il considère cela comme un « coup de pied aux fesses » afin de « rendre le massif de Céüse à la nature ».

Une situation qui bénéficie à d’autres stations !

Fidèles à leur principe de préserver la nature locale, les responsables du démantèlement ont procédé à une analyse approfondie de la faune et de la flore locales. D’autant plus qu’au sein du massif de Céüse se cache le genêt radié, une fleur endémique. La tâche est loin d’être facile, puisque les préparatifs ont duré une année entière !

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Par ailleurs, Julie Mazet ne compte pas gaspiller le matériel que plus personne n’utilisait. Elle a observé de près le système « pour voir ce qui était récupérable ou non ». Selon ses dires : « Tout ce qui était réutilisable a été pris par différentes stations du Queyras et du Dévoluy ». Celle du SuperDévoluy a déjà hérité d’une gare de départ.