« Tout le monde rêverait d’avoir un fils comme le mien » : le témoignage choc de la mère de l’assaillant de Sydney
Persuadée de l’innocence de son fils, la mère et la femme des deux assaillants soutient que le jeune homme est « un bon garçon ».
Attentat de Syndney : tuerie de masse à Bondi Beach
L’Australie est en deuil. Chaque jour, la ville se réveille dans l’horreur en se remémorant le déroulé du dimanche 14 décembre. Une journée ensoleillée dont une partie de la communauté juive a profité pour se réunir à l’occasion des fêtes de Hanoukka. Au programme, recueillement, partage, mais surtout détente et célébration pour ce groupe composé de personnes de tous âges.
Ce jour-là, les cris de joie des enfants résonnent sur Bondi Beach. Des cris de joie qui se transforment en cris d’horreur quand, peu avant 19 heures, des détonations retentissent. Aussitôt, la foule se disperse, sans demander son reste, priant pour ne pas se faire repérer par le ou les tireurs.
L’effroi qui défigure les visages des victimes et leurs tentatives désespérées pour s’échapper ne semblent pas dissuader les assaillants qui tireront à quarante reprises, tuant au moins 16 personnes âgées de 10 à 87 ans. Une quarantaine de blessés est à déplorer. Un bilan provisoire qui laisse des familles brisées, des témoins traumatisés et qui suscite l’incompréhension.
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Qui sont les deux assaillants, identifiés comme étant père et fils ?
Derrière cette tuerie de masse se cachent deux hommes. Un père et son fils identifiés comme étant Sajid Akram, 50 ans, et Naveed Akram, 24 ans. Des images des deux hommes armés et faisant feu sur la foule font le tour des réseaux sociaux, de même que des plans difficilement soutenables montrant femmes, hommes et enfants en train de fuir les tirs.
Interrogée par la presse locale, la femme et la mère des tireurs refuse de croire en leur culpabilité. Face aux journalistes, elle décrit notamment un jeune homme respectable, respectueux et rangé, qui ne fréquentait pas d’endroits malfamés et n’avait pas d’amis.
Le 14 décembre, elle croyait les deux hommes partis à la pêche à plusieurs centaines de kilomètres de Sydney. Le jour même, elle reçoit d’ailleurs un appel de son fils qui lui dit ceci : « Maman, je viens d’aller nager. J’ai fait de la plongée sous-marine. On va manger maintenant, et puis ce matin, on va rester à la maison parce qu’il fait très chaud ».
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« C’est un bon garçon »
Si les vidéos ne trompent pas et incriminent les deux hommes, la mère de famille n’en démord pas et soutient que son fils Naveed est « un bon garçon ». « Il n’a pas d’arme à feu. Il ne sort même pas. Il ne fréquente pas ses amis. Il ne boit pas, il ne fume pas, il ne va pas dans des endroits malfamés. Il va au travail, il rentre à la maison, il fait du sport et c’est tout. Tout le monde rêverait d’avoir un fils comme le mien« , assure-t-elle.
Selon les premiers éléments communiqués par les autorités, l’homme de 50 ans – tué par la police peu après le drame – était propriétaire d’un magasin de fruits. Son fils Naveed – blessé par les policiers, mais dont les jours ne sont pas en danger – vivait au domicile familial. Maçon, le jeune homme était en recherche d’emploi.
Pour l’heure, rien ne laisse supposer aux autorités que la tuerie était prévue de longue date.
"Quelqu'un vraiment d'exceptionnel" : le témoignage de l'entraîneur de foot de Dan Elkayam, le Français tué dans l'attentat antisémite de Sydney | TF1 Info
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